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Bankrun 2010 Yann Sarfati et Pierre Jovanovic Taddei 07 décembre 2010

8 décembre, 2010 (11:00) | Politique | By: lespacearcenciel

Bankrun 2010 Yann Sarfati et Pierre Jovanovic
Invités chez Frédéric Taddei France 03 – 07 décembre 2010
💡

Vidéo HS

Intervention de Yann Sarfati et de Pierre Jovanovic chez Frédéric Taddei (Ce soir ou jamais) sur France 03 : le 07 décembre 2010. Une intervention fort remarquable qui montre à quel point il est difficile de dire la vérité sur le système bancaire. Entre conditionnement chez certains et crétiterie chez d’autres, dur d’être un de ceux qui espèrent et résistent pour un renouveau démocratique, plus de transparence, une meilleure redistribution des richesses etc. En bref une nouvelle société ! Même si cette première action n’a pas donné grand chose question mobilisation. Bonne nouvelle, elle a eu au moins  le mérite de nous faire réagir sur le sujet. Pour preuve, nous sommes de plus en plus nombreux ! – Quant à la Nef via le crédit coopératif, méfi, c’est une banque comme les autres. Un peu de discernement SVP… Quoi qu’il en soit, un grand respect et chapeau bas à tous ceux qui agissent pour un monde meilleur 😉 – Vu chez notre ami Alfred de Rénovatio TV 🙂

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Commentaire (FERME)

  • Comment de meyer

    Posté le 9 décembre 2010 @ 8:55

  • ”

    Le problème n’est pas de renoncer à la démocratie de représentation, mais d’explorer l’ambiguïté de ses choix enusant des procédures de la démocratie de délibération. Jusqu’à récemment, la démocratie de représentation oudélégation de pouvoir était crédible et efficace parce qu’il y avait peu de culture politique commune, que desdivisions politiques claires recouvraient des clivages sociaux clairs, et que la confiance était établie sur le modede vie, du fait de la promesse d’ascension sociale. Ces trois conditions ne sont plus remplies. Nos sociétés vivantun épuisement, la tentation de se débarrasser de la représentation démocratique et de l’arbitrage du politique estgrande. Trois scénarios ambivalents s’offrent à la démocratie :

    A – Le scénario libéral (marchand)Quand les contradictions liées aux choix économiques dépassent l’autorité de l’Etat, des décisions qui relèvent dupolitique peuvent devenir plus ou moins subtilement marchandes. On peut transformer des services publics enquasi-marchés (l’école, les communications, les transports, les loisirs…), notamment en décentralisantgéographiquement la mise en oeuvre de l’intérêt général : le moyen devient la fin. La vie associative n’échappepas à cette règle de la dérégulation puisqu’on essaie de mesurer son rendu social. Dans la proposition de typelibérale et marchande, la seule règle du jeu est la compétition plus ou moins avouée, les uns contre les autres,territoire contre territoire, catégorie socio-professionnelle contre catégorie socio-professionnelle, etc. On entredans le règne des experts, des managers, du marketing. Les usagers deviennent des clients. La démocratie sedissout dans la gestion des intérêts particuliers (offres et demandes), et le sondage d’opinion remplace ladélibération. Or la démocratie n’est jamais ni locale ni sectorielle. Elle est forcément, nécessairement, globale etégalitaire.

    B – Le scénario communautaire (sécuritaire)Une deuxième proposition est la croyance communautaire, conservatrice et sécuritaire permettant de sedébarrasser du souci des arbitrages. Le jeu d’évitement des responsabilités se termine dans le différentialisme. Ledéveloppement des pragmatismes de proximité, faute d’identification des enjeux et conflits, se traduit parl’appartenance de plus en plus restreinte à une communauté, qui remplace l’adhésion critique et raisonnée à unprojet politique. Dans ce scénario, le proche est le vrai et la démocratie est en danger comme dans le scénariolibéral! Le risque est de créer une démocratie instrumentale et partielle pour des communautés concernées pardes problèmes limités. Le référent peur devenir l’identité culturelle, la nationalité, ou la commune. L’illusion estde sortir de la complexité et de se protéger mais à la marge en se différenciant des autres pour se rassembler dansdes communautés apparemment homogènes.
    _ Conclusion provisoire_

    C – Le scénario démocratique (délibératif)La troisième réponse consiste à aller voir du côté du soutien à la démocratie : par son approfondissement, on seréapproprie le droit de raisonner c’est à dire de questionner nos propres choix ou ceux pris par d’autres pour lesconfronter et les arbitrer. La crise de la gouvernabilité offre la possibilité à chaque agent de se sentir acteur d’unsystème qui aurait du sens à condition qu’il soit associé à sa redéfinition. L’objectif est de penser autrement, dechercher à comprendre l’environnement, l’amont et l’aval d’une action ou décision, sans quoi on continuerait àplaquer des mesures de traitement des effets au lieu de questionner les causes de ceux-ci. Nous plaçons l’alliancecomme la condition initiale nécessaire de la construction d’une réflexion à l’intérieur d’un système d’actionscommunes sur ces objectifs. Impossible de se saisir seul de la complexité, sinon on internalise les contradictionset donc on n’agit plus.

    La démocratie de représentation est sous exploitée. Certaines de ses dispositions ne sont même pas connues. Lesdélégués de classe, les parents d’élèves dans l’école, les lois Auroux dans le travail, le conseil municipal dans la commune offrent de sérieuses possibilités pour rendre notre démocratie plus exigeante à condition d’entretenirune tension constante avec entre représentés et représentants. C’est la nécessité de promouvoir des procédures,des lieux, des instances, de type info-droit, guide du citoyen, associations recours, de façon à ce que les victimes ne puissent pas rester dans la stature du coupable, mais entrent dans le droit qui permet de sortir de cette confusion. Tenter d’infléchir les fonctions consultatives, de concertation existantes pour amener à délibérer et àquestionner l’essentiel, et non l’accessoire, c’est faire acte de présence dans le politique.

  • Pingback de Banques Bourses Argent pourquoi il ne faut pas s’inquiéter | lespacearcenciel.com

    Posté le 9 décembre 2010 @ 20:34

  • […] toujours ! Que ce soit les politiques qui créent le problème, où l’entité peuple en colère (Bankrun2010), peut importe du moment que l’on sait que ça va forcément apporter un mini chaos, donc […]