lespacearcenciel.com

lespacearcenciel.com changer de vie grâce à Internet :-)

Le Futur est Ici : Argent Internet

Entries Comments



Date: novembre 21st, 2007

Tina Arena – Aimer jusqu’a l’impossible

21 novembre, 2007 (21:06) | Plus... | By: lespacearcenciel

Tina Arena – Aimer jusqu’a l’impossible

Florent Pagny – Ma liberté de penser

21 novembre, 2007 (20:59) | Plus... | By: lespacearcenciel

Florent Pagny – Ma liberté de penser

Le Marionnettiste

21 novembre, 2007 (20:45) | Politique | By: lespacearcenciel

Le Marionnettiste


LE SUICIDE COLLECTIF D’UNE FAMILLE DE LIBRAIRES MARSEILLAIS 2

21 novembre, 2007 (20:31) | Politique | By: lespacearcenciel

LE SUICIDE COLLECTIF D’UNE FAMILLE DE LIBRAIRES MARSEILLAIS 2
« On est d’accord tous les trois pour partir »
Sources : La provence mercredi 21 novembre 2007

suicide-marseille2.jpg

Dans deux documents, également envoyés à Nicolas Sarkozy, Antony et son père décrivent leur détresse.

Antony, jeudi 15 novembre.
« Si aujourd’hui, je suis en train d’écrire sur ce cahier, c’est pour décrire mon malheur, du fait que nous allons bientôt nous en aller. J’ai une boule dans la gorge à l’heure où j’écris, je suis appuyé sur le tiroir-caisse de notre magasin, je viens de renseigner une personne qui était perdue, je l’ai fait car je sais ce qu’est être perdu. C’est pour cela que je vais vous décrire ma vie telle que je la ressens. »

Je dis sur ce cahier tout ce qui me passe par la tête, (…) je me sens usé et non aidé par la vie, car si elle avait voulu m’aider, elle l’aurait déjà fait. »
Ce qui me fait peur, c’est que ma maman a une idée précise de ce qu’elle veut aujourd’hui : c’est se supprimer. (…) Je ne sais pas quelle est la bonne solution : se péter la gueule, mettre de l’argent dans la société et travailler ou une autre solution s’il y en a une. »

Antony, samedi 17 novembre.
On est encore là
, comme des âmes en peine, trois zombis, trois paumés. Mon père, qui me fait tant de peine, est encore tout seul au magasin, on ne sait même pas pourquoi. »
Je m’inquiète de tout, j’ai peur que ce jour finisse mal (…). Je ne veux pas que mon père fasse de conneries, je veux qu’il reste comme avant (…). Faites que l’on s’en sorte s’il vous plait ! »

Antony, dimanche 18 novembre.
« Mon père doit être triste à l’idée de ce qui va se passer. (…) Il devient fou mon papa, par l’état de santé de maman, les finances personnelles. (…) J’aurais voulu aider mon père à avoir moins de soucis, à être plus tranquille, j’aurais aimé partager des moments inoubliables avec mon père. »

« Là, je vois mon père en train d’écrire le pourquoi et le comment de notre décision. On veut être libéré, on en a marre de souffrir, on ne verra pas Noël cette année. »

« Je préfère m’en aller avec mes parents, en famille, plutôt que de vivre en enfer (…) Mon rêve était modeste. (…) Je suis un grand supporter de l’OM, mon club, je souhaiterais obtenir de leur part une minute de silence, de la part de tous les supporters que j’aime tant. Le stade, c’était mon temple, la passion de ma vie. »

Richard, dimanche 18 novembre.
Aujourd’hui, nous avons décidé
tous les trois d’en finir avec notre putain de vie. Je ne sais pas encore quand ça va se faire, mais nous allons enfin pouvoir nous libérer de cette prison qui est devenue notre vie, grâce à des gens qui nous ont enfoncés et qui n’ont rien fait pour nous aider. (…) On nous a poussés à bout. On est tous les trois d’accord pour partir ensemble, nous nous sommes concertés, on n’en peut plus, on nous a écrasés. (…) Je suis lucide, je sais que ce que l’on va faire, c’est grave, mais tant pis ».

Et au dos de cette même page en gros titre : (Politique / Le président, muet depuis une semaine, a rappelé, hier, sa fermeté)

SARKOZY : « ON NE CÈDERA PAS ET ON NE RECULERA PAS » – Comment voulez vous, avec ce qu’il vient d’être écrit ci-dessus qu’il y est une « UNION »entre les français de Gauche et les Français de Droite d’hier à aller manifester contre les manifestants « Ouvriers » qui défendent leur beurre !!! (  http://www.lespacearcenciel.com/?p=964 )J’en ai rien à foutre qu’il gagnent plus que moi – Ils ont des acquis qui ont étés gagnés de longues dâte !!! Il n’y a pas à y toucher, bien au contraire, tout le monde à 35 ans de cotisation, oui au revenu UNIVERSEL, Oui à une augmentation des salaires…

Par contre Monsieur Sarkozy, lorsque l’on veut véritablement être près du peuple on fait des efforts dans les périodes d’efforts collectifs, à moins que nous roulions pour nous mêmes et nos amis… Ceux du CAC 40 !!!! Américains y compris !!! Ça ne veut pas dire que tous les américains sont mauvais Non ! – Celà veut seulement et simplement dire que le modèle économique américain n’est pas le bon, auquel cas il n’y aurait plus de laisser pour compte dans les rues, certaines injustices, prenant naissance au sein même de notre système soi-disant « Modèle de Capitalisme ».

Avec votre Tempérament de Grincheux et de mal b… (Excusez l’expression, Monsieur le Président), mais là il y a un brave moment que j’ai décroché… de votre discours de soi-disant prophète. Que je sache vous n’êtes pas le Mahatmas Gandhi, ni Napoléon III, aussi appelé Bonaparte. Monsieur il y a certains privilèges que l’on ne touche pas, ceux gagnés par le sang et les larmes… Mais bon, ça vous n’en avez rien à foutre, du moment que ça ne touche pas vos propres intérêts ainsi que ceux de vos amis qui sont dans votre camps (Les riches…)

Amitiés à toutes et à tous 😉

******************************************************************

C‘est cette lettre là que vous devriez faire lire à vos financiers et amis. Non la lettre de Guy Moquet aux lycéens ! Mais bon, je ne pense pas que ça vous mette les vieux C… dans votre poche lorsque ça vous arrange….
Demain vous êtes en chine, n’oubliez pas non plus le sort des tibétains… Ah oui, ce n’est pas de propos… Oui il y a les aibus de votre ami Arnaud Lagardère… Bahhhh… !!!

LE SUICIDE D’UNE FAMILLE DE LIBRAIRES MARSEILLAIS 1

21 novembre, 2007 (20:13) | Politique | By: lespacearcenciel

LE SUICIDE D’UNE FAMILLE DE LIBRAIRES MARSEILLAIS
Par Romain Luongo Journal : « La Provence mercredi 21 novembre 2007 »

suicide-marseille1.jpg

« ILS N’ARRIVAIENT PLUS À EPONGER UN DEFICIT DE 30 000€, D’APRES UN DE LEURS PROCHES »

LE SENARIO ETAIT ECRIT dans un petit cahier d’écolier rouge, avec cette phrase, sur la couverture, débordante de désespoir :

« CONFESSIONS D’UN ENFANT DONT LA VIE A BASCULE »

Le manuscrit d’une dizaine de pages a été rédigé par Anthony SIMON, 26 ans, comme un testament, il l’a ensuite fait signer à ses parents, Richard et Olga, 51 ans, scellant le pacte suicidaire d’une famille plongée dans une détresse insondable et minée par la dépression.

CONFORMEMENT A CE QU’ILS AVAIENT DECIDE, tous ont été retrouvés morts, hier matin, dans leur petite maison de Malpassé, à Marseille. Un jour seulement après avoir envoyé les feuillets, ainsi que plusieurs lettres expliquant leur geste, à leurs proches, à la Provence, ainsi qu’au chef de l’état, auquel ils réclamaient « des obsèques religieuses malgré le suicide ».

LORSQUE LES DESTINATAIRES ONT REÇU le document, il n’y avait plus rien à faire. Même Caramel, le chat était mort par balle, quand les marins-pompiers ont entrouvert la porte du pavillon du chemin de la Sartan, peu après 11 h. Ils avaient été alertés quelques minutes plus tôt par l’un des destinataires de la terrible missive. En progressant dans la pièce, les secours ont d’abord découvert les corps sans vie d’olga et d’Anthony, côte à côte sur le canapé. Le fils présentait une blessure par balle, à la tempe. Sa mère, dont le corps ne portait pas de trace de coups de feu, avait visiblement absorbé une surdose de médicaments. Un peu plus loin, le mari était lui aussi décédé. Après s’être passé une corde autour du cou, pendue à l’une des poutres du salon, il s’était tiré une balle dans la tête, avec un fusil retrouvé à ses pieds.
Les premières investigations de la police n’ont révélé aucune trace de lutte, accréditant la thèse d’un suicide collectif.

Le drame se serait produit lundi dans la soirée, voire au petit matin, d’après les constations des médecins légistes. Une analyse de la scène de crime devra préciser si le père de famille est bien celui qui a appuyé sur la détente, avant de se donner la mort. Tous étaient-ils vraiment consentants ? La teneur des courriers, signés de la main des trois victimes, ne laisse que peu de place au doute. « On va partir et s’il le faut, quelqu’un tirera, mais on ne saura jamais qui » écrivent-ils à la fin d’un des textes expédiés avant le drame.
Comment ont-ils atteint une telle extrémité ?
D
’abord parce que la famille se débattait dans une situation financière très difficile. Le couple avait racheté une librairie, voila 25 ans, avenue Alphonse Daudet, dans le quartier de Saint-Just et n’arrivait plus à éponger un déficit de l’ordre de 30 000€, selon l’une de leurs connaissances. Olga, la mère souffrait également de la maladie Parkinson depuis plusieurs mois et se retrouvait plongée dans une profonde dépression dans laquelle s’étaient aussi peu à peu enfoncés le père et son fils.
Anthony, après des études de commerce, avait décidé de venir travailler avec ses parents pour donner une nouvelle impulsion. Malgré ses efforts la petite entreprise familiale continuait de sombrer. Jusqu’à ce que la décision soit prise d’en finir. Brutalement. « Aujourd’hui, nous avons décidé tous les trois d’en finir avec notre putain de vie », écrivaient ils dans leur dernière lettre, le 18 novembre. Leur ultime promesse.

****************************************************************************

UNIS MAIS ISOLÉS

(A la différence du suicide altruiste, commis par une personne très déprimée qui décide seule de mettre fin à ses jours après avoir supprimés ses proches pour qu’ils ne souffrent pas, le suicide collectif décidé d’un commun accord se produit dans des familles unies où les tensions ne peuvent se régler qu’à l’intérieur », explique le Pr Christophe Lançon, chef du service de psychiatrie à l’hôpital Sainte Marguerite à Marseille. « Ce type de suicide est aussi le signe d’un profond isolement. Plus fréquents qu’autrefois en ville, ils traduisent une modification du tissu social. C’est un vrai signal d’alarme pour notre société », conclut le Pr Lançon. D.A.

Lettre d’un Cheminot – Reçue par Mail ce matin

21 novembre, 2007 (20:05) | Politique | By: lespacearcenciel

Chère cliente, cher client, je suis en grève aujourd’hui et je l’assume. Oui, j’assume de devoir vous poser des problèmes dans votre train-train quotidien, j’assume de vous obliger à modifier vos habitudes quotidiennes.

On m’accuse de vous prendre en otage. Mais vous ai-je enfermés, vous ai-je attachés ? Non, je vous laisse libres. Libres au milieu des contraintes que vous acceptez tous les jours sans vous en plaindre. J’assume pleinement de vous laisser voir vos chaînes, parce que ces chaînes sont aussi les miennes. Parce que moi aussi, je dois faire garder mes gamins quand je commence au petit matin, moi aussi, quand je rentre le soir, j’ouvre ma boite à factures qui naguère s’appelait boite aux lettres, moi aussi je m’affale parfois dans le canapé pour manger docilement la soupe de la télé, car moi aussi, je vis dans cette société. Oui, je l’assume. Comme j’assume les contraintes de mon métier qui me font vivre à part du groupe, qui me font travailler avant vous pour vous emmener bosser et après vous pour vous ramener à la maison. Pour vous emmener dans votre famille passer les fêtes, je ne les passerai pas dans la mienne. Je vous transporte et par définition, mon travail commence là où s’arrête le vôtre, et vice versa.

Quand j’ai pris la décision de faire ce métier, il y a 15 ans, j’ai pesé le prix de ma mise à l’écart de la vie collective, par les horaires farfelus. Ce prix, je l’ai accepté et j’entends me le faire payer. Bien sûr, je ne suis pas le plus mal loti de la terre. Bien sûr, il y a bien pire et bien plus malheureux. Mais doit-on se sentir coupable d’avoir un toit en voyant les sans-abri ? Doit-on se sentir coupable d’avoir un emploi en comptant les chômeurs ? Doit-on se sentir coupable de se défendre ?

Ma défense, je l’ai préparée. Parce que les résultats des élections de mai ne laissaient aucun doute. Le conflit aurait lieu, historiquement il devait avoir lieu. Où et quand ? Vous avez la réponse aujourd’hui. Parce que, je ne vous le cache pas, Il était encore sur le yacht de Bolloré que je mettais de coté l’argent nécessaire à ce combat. S’il le faut celui prévu pour quelques projets futiles sera utilisé et tant pis si le home cinéma ne vient pas dans mon foyer cette année. Quoi, j’aurais pu me payer un home cinéma et je suis dans la rue ? Et bien ça aussi je l’assume. Et sans aucune honte depuis que j’ai lu que la marque qui commercialise le plus grand écran plasma, un joujou à cent mille euros, visait aussi le marché des particuliers en France. On me donne 2600 euros par mois pour conduire les trains, pas pour acheter mon silence et ma docilité. On trouve au MEDEF des syndicalistes bien mieux lotis ayant toujours une larme à faire couler sur leur sort.

C’est aussi pour ça que j’assume de faire grève aujourd’hui. On m’accuse de ne pas faire preuve de solidarité parce que la réforme est nécessaire et doit être approuvée. A force de lire les rapports du Conseil d’Orientation des Retraites, à force de lire tout ce qui peut me tomber sous les yeux parlant de retraite, du sénat au blog débile, j’ai acquis la conviction que tous cela aurait pu être évité, pour moi comme pour vous, si nos dirigeants avaient préparé ces échéances comme j’ai préparé cette grève.

On nous a parlé de catastrophe, de faillite, de banqueroute même or n’importe quel économiste honnête vous le dira, en 2000, l’effort prévisible à réaliser, sans rien changer pour les retraites, pour les 40 années à venir était calculé inférieur à celui fourni pendant les 40 années passées. On a montré que le petit bout de la lorgnette, on n’a pas dit que la richesse du pays augmenterait plus vite que cette charge, même dans les pires scénarii. Il y avait ce problème du baby boom ? Et alors, est-ce une raison pour tout mettre à bas alors qu’il suffisait de remplir le fond de réserve des retraites créé en 2002, la seule véritable réforme honnête faite sur le sujet ? Que fait un ménage quand il sait qu’une dépense va venir ? Soit il économise, soit il emprunte, soit il attend et se serre la ceinture le moment venu. C’est cette voie qu’ont choisie nos dirigeants, c’est regrettable mais je suis citoyen et je respecte les suffrages. Alors cette politique qui n’est pas la mienne, je l’assume y compris les conséquences, y compris cette grève.

Aujourd’hui, je refuse de faire mon travail dans la société parce que j’ai un différent à régler avec cette société. J’utilise un moyen légal, constitutionnel, occasionnant une gêne que j’assume pleinement parce que je suis dans une entreprise qui fait des bénéfices et qui, seule, paye les avantages de mon régime de retraite. Une cotisation patronale supérieure de près de 12% à celle de votre patron, soit environ 500 millions, pour compenser un âge de départ inférieur au vôtre, dans des conditions souvent inférieures aux vôtres d’ailleurs. Le reste ? C’est ce que nous payerions ensemble si nous étions dans le même régime. D’ailleurs la compensation entre régimes bénéficie à 93.7% aux artisans, commerçants, salariés et exploitants agricoles, et en 2015, mon régime ne sera plus bénéficiaire du système mais deviendra contributeur.

Ces 12% sont à moi, pas à mon entreprise qui voudrait bien les récupérer. Comme les cotisations patronales, que les patrons appellent volontiers charges , sont à vous, payant par avance votre droit à la santé ou à la retraite. C’est parce que la seule personne volée dans cette réforme c’est moi, j’assume totalement de réclamer mon dû. On me dit que ce sont finalement les clients qui payent. L’a-t-on dit aussi fort aux clients de Carrefour qui on payé les conditions de fin d’emploi du patron d’alors ? Le dit-on aussi fort de toutes ces retraites chapeaux, primes de départs et autres joyeusetés faites aux dirigeants des grandes entreprises ? Le dit-on aussi fort des avantages d’autres salariés ? A ce dernier titre, il est bon de calculer que 5 années de bonus sur une carrière de 40 ans ne représentent finalement guère plus qu’un mois et demi par ans. Je n’ai jamais eu de treizième mois, l’avantage est-il si exorbitant ?

Alors j’assume ne pas vouloir perdre ces 12% dans cette réforme qui ne vous apportera rien. Le gain escompté est de l’ordre de 200 millions d’euros par ans. A ce rythme, il faudra 75 ans pour rembourser les 15 milliards de cadeaux fiscaux faits cet été ! Suis-je encore Le privilégié de cette société ?

Mais plus encore. Cette réforme, comme les précédentes, vous coûtera beaucoup, elle nous coûtera beaucoup à tous. Parce que c’est la solidarité que l’on tue aujourd’hui. Cette solidarité voulue par nos pères au lendemain de la guerre, cette solidarité insupportable pour qui se réclame du libéralisme et du chacun pour soi. Cette solidarité dont le sens profond ne dépasse pas, pour notre gouvernement, la notion de l’aumône dominicale. Mais pour moi elle a un sens, parce qu’elle est profondément humaine. C’est elle, le ciment de notre société. A quoi bon vivre comme les loups où le couple dominant mange en premier et où le dernier mange ce qui reste ? Tous mangent, certes, mais est-ce le modèle que nous voulons pour notre société ? Est-ce l’exemple pour nos enfants ? Ma conviction profonde est que la société humaine ne peut être basée que sur la solidarité, sur l’entraide mutuelle. C’est ce à quoi je crois et c’est pour cela que j’assume ce combat.

Et je me souviens de 1995. Vous étiez derrière nous à 75% ! Autre époque où nous portions l’espoir, où l’on a vu des personnes venir apporter une journée de salaire dans notre caisse de grève en nous demandant de faire la grève pour eux. La grève ce n’est pas mon métier. J’assume d’avoir laisser tomber cet espoir faute de pouvoir le porter seul. J’assume aujourd’hui de me battre d’abord pour moi, règle première de cette société libérale que je veux combattre. C’est paradoxal ? Oui, mais j’assume ce paradoxe parce que vous ne m’aimez plus aujourd’hui et que cette désaffection est le fruit d’un combat que vous n’avez pas voulu mener, croyant à tort que je le ferais pour vous. Nos père se sont battus, certains sont morts, pour nos congés, nos retraites, notre santé et pour bien d’autres choses encore. Qui se souvient aujourd’hui du prix payé par eux pour nos avantages de salariés de pays riche ?

Certains perdront leur boulot paraît-il. Mais qui est assez stupide pour m’accuser moi et laisser en paix cette crevure de directeur du personnel qui utilisera cyniquement cet alibi, ce sous-homme incapable de considérer son prochain comme son égal dans la difficulté ? Et bien, oui, j’assume de fournir cet alibi fallacieux à cette personne qui ne devrait rien avoir à faire dans la société des hommes.

Il n’y a pas si longtemps, nous, cheminots, avions un slogan plein d’avenir, nous voulions partager le progrès pour tous. Souvenez-vous : Le progrès ne vaut… Où est-il ce progrès, aujourd’hui où l’Homme de ce siècle a enfermé sa liberté dans une télé et un portable ? Où l’on vante les soi-disant mérites du libéralisme sans parler de ses inconvénients comme la précarité ? Où l’on détruit l’avenir de nos enfants en oubliant les combats de nos pères ? Où l’on brade notre société solidaire pour peu qu’on nous fiche la paix ? Où est-il le progrès aujourd’hui ?

J’assume.

un cheminot SNCF

*****************************************************************************

La réponse de Nicolas Sarkozy (Président de la République Française) au peuple Français le mardi 30 octobre 2007 :

« J’ai décrété que mon salaire n’était pas suffisant, donc par souci de transparence avec vous, mes chères concitoyennes , mes chers concitoyens je m’augmente donc de 170 % ! » Sarkozy c’est fou Non… !!! (Cette citation est de moi – Mais lisez donc ci-dessous !)

L’augmentation du chef de l’état n’est pas de 140%, mais 170% – Faut bien VIVRE !!!

Sources :
Transparence”. Tel était le maître mot du – bref – débat qui a précédé le vote à l’Assemblée nationale, mardi 30 octobre, de l’augmentation du traitement du président de la République. Mais personne, à la sortie, n’était en mesure d’indiquer avec précision la rémunération actuelle du chef de l’Etat et celle à laquelle il aura droit à compter du 1er janvier 2008.

Interrogé par Le Monde, le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, qui a présenté les crédits des pouvoirs publics et défendu les amendements du gouvernement sur le budget de l’Elysée, a fourni ces indications : de 7 084 euros à l’heure actuelle, l’indemnité mensuelle nette du président de la République passera à 19 331 euros, soit une augmentation de 172 %, et non de 140 % comme Le Monde, ainsi que la plupart de ses confrères, l’avaient écrit. Des chiffres confirmés par l’Elysée

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-974995,0.html?xtor=RSS-3208 

PS – Dans pas longtemps et avec un peu de chance ça ne m’étonnerai pas qu’il décide de tourner un Film avec comme titre évocateur : « Un américain à Paris »

Un peu de discernement que diable !!!