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Israël Gaza Palestine 18 janvier 2009 !

18 janvier, 2009 (23:38) | Politique | By: lespacearcenciel

Israël Gaza Palestine 18 janvier 2009
Alors elle n’est pas bonne la soupe que nos Politiques Vendus nous servent
!

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Commentaire (FERME)

  • Comment de lespacearcenciel

    Posté le 19 janvier 2009 @ 15:18

  • ”

    Invasion israélienne et gisements gaziers au large de Gaza
    Global Research, Michel Chossudovsky, 8 janvier 2009

    L’invasion militaire de la Bande de Gaza par les forces israéliennes, est en relation directe avec le contrôle et la possession de réserves stratégiques de gaz offshore.

    Il s’agit d’une guerre de conquête. Découvertes en 2000, d´immenses réserves de gaz gisent au large de la côte de Gaza.

    Des droits d´exploitation gazière et pétrolière de 25 ans, signés en novembre 1999 avec l’Autorité Palestinienne (PA), ont été accordés à British Gas (BG Group) et à son partenaire d´Athènes, Consolidated Contractors International Company (CCC), propriété du Liban et de la famille Sabbagh Koury.

    Les droits sur le gaz offshore se montent respectivement à 60 pour cent pour BG, 30 pour cent pour CCC, et 10 pour cent pour le Fonds d’investissement de l’Autorité Palestinienne (Haaretz, 21 octobre 2007).

    L´accord PA-BG-CCC inclue l´aménagement des gisements et la construction d’un gazoduc. (Middle East Economic Digest, 5 janvier 2001).

    La licence de BG couvre la totalité de la zone maritime au large de Gaza, laquelle est contiguë à plusieurs installations gazières offshore israéliennes. (Voir la carte ci-dessous). Il convient de noter que 60 pour cent des réserves gazières le long de la côte de Gaza et d´Israël appartiennent à la Palestine.

    BG Group a foré deux puits en 2000 : Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2. British Gas estime que les réserves sont de l’ordre de 1,4 billions de pieds cubes (plus de 39 milliards de m3), évaluées à environ 4 milliards de dollars. Ce sont les chiffres publiés par British Gas. La taille des réserves de gaz palestiniennes pourraient être bien plus importantes.

    Qui est propriétaire des gisements gaziers

    La question de la souveraineté sur les gisements gaziers de Gaza est cruciale. Du point de vue

    juridique, les réserves de gaz appartiennent à la Palestine.

    La mort de Yasser Arafat, l’élection du Hamas au gouvernement et la débâcle de l’Autorité

    Palestinienne ont permis à Israël d’établir un contrôle de facto sur les réserves de gaz offshore de

    Gaza.

    British Gas (BG Group) a eu à traiter avec le gouvernement de Tel-Aviv. De son côté, le

    gouvernement du Hamas a été court-circuité en ce qui concerne l’exploration et la reconnaissance

    des droits sur les gisements gaziers.

    L’élection du Premier Ministre Ariel Sharon en 2001 fut un tournant majeur. La souveraineté de la

    Palestine sur les gisements de gaz offshore fut contestée à la Cour Suprême israélienne. Sharon

    déclara sans ambiguïté qu´« Israël n’achèterait jamais de gaz à la Palestine, » laissant entendre que

    les réserves gazières au large de Gaza appartiennent à Israël.

    En 2003, Ariel Sharon opposa son veto à un premier accord, qui aurait permis à British Gas d

    ´alimenter Israël en gaz naturel des réserves offshore de Gaza. (The Independent, 19 août 2003).

    La victoire électorale du Hamas en 2006 a favorisé la fin de l’Autorité Palestinienne, qui est devenue

    confinée à la Cisjordanie, sous mandat du régime de Mahmoud Abbas.

    En 2006, British Gas « a été à deux doigts de signer un accord de pompage de gaz pour l’Égypte. »

    (Times, 28 mai 2007). Selon les rapports, le Premier Ministre britannique Tony Blair est intervenu

    pour le compte d’Israël pour faire capoter l’accord avec l’Égypte.

    L’année suivante, en mai 2007, le Cabinet israélien a approuvé une proposition du Premier Ministre

    Ehud Olmert, « d’acheter du gaz à l’Autorité Palestinienne. » Le contrat proposé était de 4 milliards

    de dollars, avec des bénéfices de l’ordre de 2 milliards de dollars, dont un milliard pour les

    Palestiniens.

    Toutefois, Tel-Aviv n’avait pas l’intention de partager les revenus avec la Palestine. Une équipe de

    négociateurs israéliens a été constituée par le Cabinet israélien pour arriver à un accord avec le BG

    Group en court-circuitant à la fois le gouvernement du Hamas et l’Autorité Palestinienne :

    Les autorités de la défense israéliennes veulent que les Palestiniens soient payées en biens et en

    services, et insistent sur le fait qu´aucun argent ne doit aller au gouvernement contrôlé par le Hamas.

    (Ibid).

    L’objectif était avant tout de rendre caduc le contrat signé en 1999 sous Yasser Arafat entre BG

    Group et l’Autorité Palestinienne.

    Dans le cadre de l´accord avec BG proposé en 2007, le gaz palestinien des réserves au large de Gaza

    devait être acheminé par un gazoduc sous-marin vers le port israélien d’Ashkelon, transférant de

    cette façon le contrôle sur la vente du gaz naturel à Israël.

    L’accord a échoué. Les négociations ont été suspendues :

    Meir Dagan, le chef du Mossad, s´est opposé à l’opération pour raison sécuritaire, prétextant que

    cela pourrait financer le terrorisme (Membre de la Knesset Gilad Erdan, allocution à la Knesset sur

    « L’intention du Vice-Premier Ministre Ehud Olmert d’acheter du gaz aux Palestiniens alors que le

    paiement servira le Hamas, » 1er mars 2006, cité dans l´article du lieutenant-général (à la retraite)

    Moshe Yaalon, Does the Prospective Purchase of British Gas from Gaza’s Coastal Waters Threaten

    Israel’s National Security ? Jerusalem Center for Public Affairs, octobre 2007)

    L’intention d´Israël était d’empêcher que de possibles redevances soient payées aux Palestiniens. En

    décembre 2007, Le BG Group s´est a retiré des négociations avec Israël, et, en Janvier 2008, il a

    fermé son bureau en Israël. (site Internet de BG).

    Le plan d’invasion à l´étude

    Selon des sources militaires israéliennes, le projet d’invasion de Gaza dans le cadre de l’« Opération

    Cast Lead » a été mis en branle en juin 2008 :

    Des sources dans le personnel de la défense ont déclaré que le Ministre de la Défense Ehud Barak a

    chargé les Forces de la Défense Israéliennes de se préparer à l’opération il y a plus de six mois [juin

    ou avant juin], bien qu´Israël ait commencé à négocier un accord de cessez-le-feu avec le Hamas.

    (Barak Ravid, Operation « Cast Lead » : Israeli Air Force strike followed months of planning, 27

    décembre 2008).

    Ce même mois, les autorités israéliennes ont pris contact avec British Gas, dans le but de reprendre

    des négociations cruciales sur l’achat du gaz naturel de Gaza :

    À la fois le directeur général du Ministère des Finances, Yarom Ariav, et le directeur général du

    Ministère des Infrastructures Nationales, Hezi Kugler, ont convenu d´informer BG du souhait d’Israël

    de renouer les pourparlers.

    Les sources ont rajouté que BG n’a pas encore officiellement répondu à la demande d’Israël, mais

    que des cadres de l’entreprise pourraient sans doute aller quelques semaines en Israël pour des

    conversations avec certains fonctionnaires du gouvernement. Globes online-Israel’s Business

    Arena, 23 juin 2008)

    La décision d’accélérer les négociations avec British Gas (BG Group) coïncidait chronologiquement

    à la planification de l’invasion de Gaza, amorcée en juin. Il semblerait qu´Israël était soucieux de

    parvenir à une entente avec BG Group avant l’invasion, qui était déjà à un stade de préparation

    avancée.

    Et qui plus est, ces négociations avec British Gas ont été conduites par le gouvernement Ehud

    Olmert qui savait que l´invasion militaire était à l´étude. Selon toute vraisemblance, un nouvel

    arrangement politico-territorial « d’après-guerre » a aussi été envisagée par le gouvernement

    israélien pour la Bande de Gaza.

    En fait, les négociations entre British Gas et les responsables israéliens étaient en cours en octobre

    2008, 2 à 3 mois avant le début des bombardements du 27 décembre.

    En novembre 2008, le Ministère israélien des Finances et le Ministère chargé des Infrastructures

    Nationales ont ordonné à Israel Electric Corporation (IEC) d´engager des négociations avec British

    Gas, pour l’achat de gaz naturel provenant de la concession de BG au large de Gaza. (Globes, 13

    novembre 2008).

    Yarom Ariav, directeur général du Ministère des Finances, et Hezi Kugler, directeur général du

    Ministère des Infrastructures Nationales, ont écrit récemment à Amos Lasker, chef de la direction d

    ´IEC, l’informant de la décision du gouvernement de permettre aux négociations d’aller de l’avant,

    conformément à la proposition cadre approuvée plus tôt cette année.

    Il y a quelques semaines, le conseil d´administration d´IEC, dirigé par le président Moti Friedman, a

    approuvé les principes de la proposition cadre. Les pourparlers avec BG Group commenceront dès

    que le conseil d´administration approuvera l’exemption pour l´offre. (Globes, 13 novembre 2008)

    Gaza et la géopolitique de l’énergie

    L’occupation militaire de Gaza a pour but de transférer la souveraineté des gisements gaziers à

    Israël, en violation du droit international.

    À quoi pouvons-nous nous attendre suite à l’invasion ?

    Quelle est l’intention d’Israël en ce qui concerne le gaz naturel de la Palestine ?

    Un nouvel arrangement territorial, avec le stationnement de troupes israéliennes et/ou la présence de

    « forces de maintien de la paix » ?

    La militarisation de la totalité du littoral de Gaza, lequel est stratégique pour Israël ?

    La confiscation pure et simple des gisements gaziers palestiniens et la déclaration unilatérale de la

    souveraineté israélienne sur les zones maritimes de la bande de Gaza ?

    Si cela devait arriver, les gisements gaziers de Gaza seraient intégrées aux installations offshore

    d’Israël, qui sont adjacentes. (Voir la carte 1 ci-dessus).

    Ces diverses installations offshore sont aussi reliées au couloir de transport énergétique d´Israël,

    qui se prolonge jusqu´au port d’Eilat, le port maritime terminal de l´oléoduc sur la Mer Rouge, au

    terminal du pipeline à Ashkelon, vers Haïfa au nord, et se rattachant éventuellement grâce à un

    pipeline israélo-turc en projet au port turc de Ceyhan.

    Ceyhan est le terminal du pipeline Trans-Caspien Bakou, Tbilissi Ceyhan (BTC). « Ce qui est

    envisagé, c´est de relier le pipeline BTC au pipeline Trans-Israel Eilat-Ashkelon, aussi connu sous le

    nom d’Israel´s Tipline. » (Voir Michel Chossudovsky, The War on Lebanon and the Battle for Oil,

    Global Research, 23 juillet 2006).

    Original : http://www.globalresearch.ca/index.php ?context=va&aid=11680

    Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info

    Alter Info l’Information Alternative

    lundi 12 janvier 2009
    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article146