– Devoir de Mémoire – Spectacle : « La Dernière Lettre », de Vassili Grossman –
« Ce spectacle a été présenté à la Synagogue de Carpentras,
lors de la semaine de la déportation le 18 janvier 2007 »
Concert Lecture : « La dernière Lettre »
Interprétation : Rebecca Musique : Renaud Gigord, au violoncelle – Association Culturelle “L’évènement insolite” – Théâtre et Poésie –
Contact : Lysliane KALIFA
342, rue des Escaliers – porte 3 – 34080 Montpellier
Tel/fax .: 04 67 72 07 06 – Mobile .: 06 81 42 04 14
Mail .: eve.insol(arobase)orange.fr
Association loi 1901 – SIRET 430280 453 000 19 – APE 911
Présentation de « La dernière Lettre »
L‘auteur prend appui sur le testament épistolaire d’une mère juive qui attend la mort dans un ghetto cerné par les allemands. Les mots simples de cette mère à son fils, la description du changement de comportement de voisins autrefois cordiaux, touche particulièrement le public jeune et leur fait ressentir la proximité du racisme. “Je suis sûre, Vitia, que cette lettre te parviendra, bien que je sois derrière la ligne de front, et derrière les barbelés du ghetto juif. Je ne recevrai pas ta réponse, car je ne serai plus de ce monde. Je veux que tu saches ce qu’ont été mes derniers jours, il me sera plus facile de quitter la vie à cette idée.”
L‘auteur, Vassili Grossman est un écrivain russe, né en 1905 en Ukraine.”La dernière lettre” est un texte extrait de son oeuvre “Vie et destin“, révélée pour la 1ère fois en France en 1980. Ce livre achevé en 1962, est immédiatement saisi par le KGB. Grossman mourra un an plus tard.
Article Paru dans : Le Dauphiné Libéré du Samedi 20 janvier 2007 – (24 heures en Images)
“Synagogue : lecture et musique – jeudi, 18 h. A la synagogue, une cinquantaine de spectateurs ont vécu un véritable moment d’émotion grâce à la superbe narration de Rebecca, conteuse. Une lecture, accompagnée au violoncelle par Renaud Gigord sur des musiques traditionnelles juives, tirée de “La dernière lettre” de Vassili Grossman. Une lettre que sa maman, condamnée à mort dans un camp de concentration, aurait pu lui écrire. Un récit poignant, illustrant la vie des camps, son cortège de femmes et d’enfants que l’on a dirigé vers les chambres à gaz. Au delà de cette tragédie, c’est un message d’amour que lui envoie sa mère.”
Lettre de Remerciement : Lycée Robert Doisneau – 95 Bd Jean-Juarès 91813 Corbeil-Essonnes
Madame,
Le lycée Robert Doisneau, vous remercie très sincèrement pour votre lecture du 02mai. Les élèves et les professeurs présents ont particulièrement apprécié la qualité d’expression et d’engagement que vous avez montrée en vivant avec beaucoup d’intensité la « dernière lettre ».
La présence de monsieur le rabbin de la communauté de Ris Orangis a également été très bien perçue, particulièrement lorsqu’il a insisté sur « l’absolu devoir de mémoire« .
Sachez que nous vous réserverons le même accueil l’année prochaine (les soucis techniques en moins), si vous souhaitez intervenir à nouveau devant nos élèves. « L’évènement insolite » nous a convaincu…
En vous renouvelant les remerciements de tous, je vous prie, madame, de bien vouloir accepter mes respectueuses salutations,
bien amicalement, Jean-louis Dodeman, Proviseur adjoint.
Quelques autres Références…
– « Lire en Fête » – salle Pétrarque à Montpellier –60 ème anniversaire de la libération d’Auschwitz CCCJ Montpellier –Association « Femmes Solidaires » pour la journée internationale de la femme –Collège Marcel Pagnol à Montpellier –Collège Las Cazes à Montpellier –L.E.P Méditerranée à Montpellier – suivi d’une conférence avec Perla Danan, représentante du CRIF –Lycée Geneviève Antonioz de Gaulle à Milhaud (Gard), suivi d’un témoignage de Edith Moscovitz (Enfant cachée) –Lycée Doisneau à Corbeil Essonnes – Essonne – suivi d’une conférence avec M. Serfati, Rabbin de Ris Orangis –Maison Familiale et Rurale à Castillon du Gard (Gard) –L.E.P de Sorgues dans le Vaucluse –Festival des musiques Traditionnelles Juives à Carpentras (Vaucluse) –Ville de Montpellier à la Salle St-Ravy –Semaine de la déportation à Carpentras –Ville de Juvignac –Exposition « Les Femmes oubliées de Bucchenwald » à L’E.A.I Montpellier.
Rébecca interprète :
Tour à tour âme fondatrice de l’association, intervenante et coordinatrice de projets, son travail se veut porteur d’épanouissement de l’être, de créativité et de joie de vivre. C’est un subtil mélange de rigueur et d’expression ludique. Elle anime à Montpellier des stages de théâtre et de créativité, dans les domaines littéraire, poétique, théâtral.
Comédienne :
– Théâtre de la Rigole, compagnie de théâtre jeune public, à Sault dans le Vaucluse.
– Compagnie « les Baladins de la Durance » à Cavaillon : Molière, Obaldia, Valetti, Vian, Cocteau, Garcia Lorcas, Miller…
– Théâtre de la Nouvelle Cigale à Aigues Mortes : « Masque d’or » décerné par la FNCTA, pour l’adaptation d’Aristophane « Ineka » Festival International de Théâtre, dans le Michigan, aux Etats-Unis : Prix des meilleurs acteurs.
Renaud Gigord :
Né le 13 mars 1980 à Orange (Vaucluse), il découvre la musique à l’âge de 7 ans, par le piano. Rapidement, il se produit en public et joue en soliste à l’âge de 12 ans, au Théâtre Antique d’Orange, aux côtés d’artistes prestigieux du jazz, dont Elie Portal, Gaston, Marcel Zanini et Tony Petrucciani.
– C‘est après 8 années de piano qu’il s’oriente vers le violoncelle, à Carpentras, puis à Marseille; il suit les masterclasses de Xavier Gagnepain, reçoit les conseils de Luis Claret. En 1997, il a la chance de jouer aux côtés de Barbara Hendricks à Orange, dans le cadre des Chorégies.
– Sa rencontre avec la violoncelliste polonaise Barbara Marcinkowska, avec qui il joue en duo, notamment en Pologne pour la télévision, l’amène à intégrer la classe de violoncelle du Conservatoire National de Région, de Versailles (Yvelines), où il obtient une Médaille d’Or, à l’unanimité avec les félicitations du jury, ainsi qu’un 1er prix de perfectionnement.
– Par la suite, il assure une saison en tant que violoncelle-solo à l’Orchestre Cinématographique de Paris, joue chez « Raspoutine », au sein de l’ensemble tzigane, et fonde le trio « TOSCA » avec Aurélie Malledant (flûte) et Elise Derivière (clarinette). Mais c’est avec le pianiste Cédric Dugat qu’il prévilégie son activité, donnant de nombreux récitals.
– Depuis 2001, Renaud Gigord est violoncelle-solo de l’Orchestre de l’Opéra des Landes; c’est de cette fosse d’orchestre qu’il rencontre la soprano japonaise Masami Okumura, avec qui il enregistre un CD, et qui l’invite à se produire en récital à ses côtés, en octobre 2004 à Tokyo au Japon.
Association l’Evénement Insolite – Qui Sommes-nous ?
– Une association loi 1901, créée en 1999, qui reçoit le soutien de la DRAC Languedoc-Roussillon, ainsi que celui de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Montpellier, de la Comédie du livre, du Printemps des Poètes.
– Une association culturelle, dont l’action se développe autour de 2 axes :
1. La Poésie et la littérature :
Interventions dans le cadre de manifestations nationales telles que Lire en Fête, Le Printemps des poètes, ou locale telle que « La comédie du Livre » à Montpellier. Des rencontres poétiques sont organisées chaque mois, sur un thème donné.
2. Le Théâtre :
– Ateliers théâtre pour les enfants et les adolescents et les adultes
– « Je me soigne » de Kim Amiano – One Woman Show –
– « La dernière lettre » de Vassili Grossman – Concert lecture.
– « Inconnu à cette Adresse » adaptation théâtrale, du texte épistolaire de Kressman Taylor, par Kim Amiano
– Animations théâtrales proposées dans les établissements scolaires, sur les thèmes de la violence, l’enfance maltraitée, le racisme…
Quelques dates clefs relatives aux thèmes déclinés :
– 27 janvier – Journée internationale en mémoire des victimes de l’holocauste – Semaine de la déportation. Chaque année, le jour anniversaire de la libération du camp d’extermination nazi d’Auschwitz doit permettre au monde de se souvenir des crimes du passé et de prévenir les actes de génocide dans le futur. Il convient d’allier devoir de mémoire et devoir de vigilance.
– 21 mars – Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale
– Semaine du Racisme à partir du 21 mars – La semaine de solidarité avec les peuples en lutte contre le racisme et la discrimination raciale.
– Dimanche 15 avril 2007 : Yom Hashoah – nombreuses manifestations – » En chaque Homme il y a un nom » : lecture des noms des victimes de la Shoah. Allumage des six bougies du Souvenir par d’anciens déportés et enfants.
– 8 mai 1945, à 23h01 : La seconde Guerre mondiale se termine officiellement en Europe au lendemain de la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie. Défaite totale de l’Allemagne nazie.
– 16 Juillet : Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux « Justes » de France.
L‘auberge Rouge est le dernier film de Gérard Krawczyk sorti dans toutes les bonnes salles de cinéma. Avec Christian Clavier, Josiane Balasko et Gérard Jugnot, adaptation du drame « l’Auberge Rouge » de Claude Autant-Lara.
Interprété à l’époque par Fernandel et Francoise Rosay, L’Auberge rouge racontait comment, dans l’Ardèche du XIXème siècle, les propriétaires d’une auberge allaient jusqu’à tuer les clients venus s’y reposer pour les voler. Ce film s’inspira d’un fait réel qui défraya la chronique au début des années 1830. Alors qu’un corps avait été découvert le 26 octobre 1831 au bas d’une falaise en Ardèche, le témoignage d’un vagabond faisait arrêter un couple d’anciens aubergistes, les Martin, et leur domestique, Jean Rochette. Accusés sans preuve de 53 assassinats, ils furent décapités le 2 octobre 1833 devant leur auberge de Peyrebeille où s’était amassée une foule de 30 000 personnes.
21 novembre, 2007 (20:05) | Politique | By: lespacearcenciel
Chère cliente, cher client, je suis en grève aujourd’hui et je l’assume. Oui, j’assume de devoir vous poser des problèmes dans votre train-train quotidien, j’assume de vous obliger à modifier vos habitudes quotidiennes.
On m’accuse de vous prendre en otage. Mais vous ai-je enfermés, vous ai-je attachés ? Non, je vous laisse libres. Libres au milieu des contraintes que vous acceptez tous les jours sans vous en plaindre. J’assume pleinement de vous laisser voir vos chaînes, parce que ces chaînes sont aussi les miennes. Parce que moi aussi, je dois faire garder mes gamins quand je commence au petit matin, moi aussi, quand je rentre le soir, j’ouvre ma boite à factures qui naguère s’appelait boite aux lettres, moi aussi je m’affale parfois dans le canapé pour manger docilement la soupe de la télé, car moi aussi, je vis dans cette société. Oui, je l’assume. Comme j’assume les contraintes de mon métier qui me font vivre à part du groupe, qui me font travailler avant vous pour vous emmener bosser et après vous pour vous ramener à la maison. Pour vous emmener dans votre famille passer les fêtes, je ne les passerai pas dans la mienne. Je vous transporte et par définition, mon travail commence là où s’arrête le vôtre, et vice versa.
Quand j’ai pris la décision de faire ce métier, il y a 15 ans, j’ai pesé le prix de ma mise à l’écart de la vie collective, par les horaires farfelus. Ce prix, je l’ai accepté et j’entends me le faire payer. Bien sûr, je ne suis pas le plus mal loti de la terre. Bien sûr, il y a bien pire et bien plus malheureux. Mais doit-on se sentir coupable d’avoir un toit en voyant les sans-abri ? Doit-on se sentir coupable d’avoir un emploi en comptant les chômeurs ? Doit-on se sentir coupable de se défendre ?
Ma défense, je l’ai préparée. Parce que les résultats des élections de mai ne laissaient aucun doute. Le conflit aurait lieu, historiquement il devait avoir lieu. Où et quand ? Vous avez la réponse aujourd’hui. Parce que, je ne vous le cache pas, Il était encore sur le yacht de Bolloré que je mettais de coté l’argent nécessaire à ce combat. S’il le faut celui prévu pour quelques projets futiles sera utilisé et tant pis si le home cinéma ne vient pas dans mon foyer cette année. Quoi, j’aurais pu me payer un home cinéma et je suis dans la rue ? Et bien ça aussi je l’assume. Et sans aucune honte depuis que j’ai lu que la marque qui commercialise le plus grand écran plasma, un joujou à cent mille euros, visait aussi le marché des particuliers en France. On me donne 2600 euros par mois pour conduire les trains, pas pour acheter mon silence et ma docilité. On trouve au MEDEF des syndicalistes bien mieux lotis ayant toujours une larme à faire couler sur leur sort.
C’est aussi pour ça que j’assume de faire grève aujourd’hui. On m’accuse de ne pas faire preuve de solidarité parce que la réforme est nécessaire et doit être approuvée. A force de lire les rapports du Conseil d’Orientation des Retraites, à force de lire tout ce qui peut me tomber sous les yeux parlant de retraite, du sénat au blog débile, j’ai acquis la conviction que tous cela aurait pu être évité, pour moi comme pour vous, si nos dirigeants avaient préparé ces échéances comme j’ai préparé cette grève.
On nous a parlé de catastrophe, de faillite, de banqueroute même or n’importe quel économiste honnête vous le dira, en 2000, l’effort prévisible à réaliser, sans rien changer pour les retraites, pour les 40 années à venir était calculé inférieur à celui fourni pendant les 40 années passées. On a montré que le petit bout de la lorgnette, on n’a pas dit que la richesse du pays augmenterait plus vite que cette charge, même dans les pires scénarii. Il y avait ce problème du baby boom ? Et alors, est-ce une raison pour tout mettre à bas alors qu’il suffisait de remplir le fond de réserve des retraites créé en 2002, la seule véritable réforme honnête faite sur le sujet ? Que fait un ménage quand il sait qu’une dépense va venir ? Soit il économise, soit il emprunte, soit il attend et se serre la ceinture le moment venu. C’est cette voie qu’ont choisie nos dirigeants, c’est regrettable mais je suis citoyen et je respecte les suffrages. Alors cette politique qui n’est pas la mienne, je l’assume y compris les conséquences, y compris cette grève.
Aujourd’hui, je refuse de faire mon travail dans la société parce que j’ai un différent à régler avec cette société. J’utilise un moyen légal, constitutionnel, occasionnant une gêne que j’assume pleinement parce que je suis dans une entreprise qui fait des bénéfices et qui, seule, paye les avantages de mon régime de retraite. Une cotisation patronale supérieure de près de 12% à celle de votre patron, soit environ 500 millions, pour compenser un âge de départ inférieur au vôtre, dans des conditions souvent inférieures aux vôtres d’ailleurs. Le reste ? C’est ce que nous payerions ensemble si nous étions dans le même régime. D’ailleurs la compensation entre régimes bénéficie à 93.7% aux artisans, commerçants, salariés et exploitants agricoles, et en 2015, mon régime ne sera plus bénéficiaire du système mais deviendra contributeur.
Ces 12% sont à moi, pas à mon entreprise qui voudrait bien les récupérer. Comme les cotisations patronales, que les patrons appellent volontiers charges , sont à vous, payant par avance votre droit à la santé ou à la retraite. C’est parce que la seule personne volée dans cette réforme c’est moi, j’assume totalement de réclamer mon dû. On me dit que ce sont finalement les clients qui payent. L’a-t-on dit aussi fort aux clients de Carrefour qui on payé les conditions de fin d’emploi du patron d’alors ? Le dit-on aussi fort de toutes ces retraites chapeaux, primes de départs et autres joyeusetés faites aux dirigeants des grandes entreprises ? Le dit-on aussi fort des avantages d’autres salariés ? A ce dernier titre, il est bon de calculer que 5 années de bonus sur une carrière de 40 ans ne représentent finalement guère plus qu’un mois et demi par ans. Je n’ai jamais eu de treizième mois, l’avantage est-il si exorbitant ?
Alors j’assume ne pas vouloir perdre ces 12% dans cette réforme qui ne vous apportera rien. Le gain escompté est de l’ordre de 200 millions d’euros par ans. A ce rythme, il faudra 75 ans pour rembourser les 15 milliards de cadeaux fiscaux faits cet été ! Suis-je encore Le privilégié de cette société ?
Mais plus encore. Cette réforme, comme les précédentes, vous coûtera beaucoup, elle nous coûtera beaucoup à tous. Parce que c’est la solidarité que l’on tue aujourd’hui. Cette solidarité voulue par nos pères au lendemain de la guerre, cette solidarité insupportable pour qui se réclame du libéralisme et du chacun pour soi. Cette solidarité dont le sens profond ne dépasse pas, pour notre gouvernement, la notion de l’aumône dominicale. Mais pour moi elle a un sens, parce qu’elle est profondément humaine. C’est elle, le ciment de notre société. A quoi bon vivre comme les loups où le couple dominant mange en premier et où le dernier mange ce qui reste ? Tous mangent, certes, mais est-ce le modèle que nous voulons pour notre société ? Est-ce l’exemple pour nos enfants ? Ma conviction profonde est que la société humaine ne peut être basée que sur la solidarité, sur l’entraide mutuelle. C’est ce à quoi je crois et c’est pour cela que j’assume ce combat.
Et je me souviens de 1995. Vous étiez derrière nous à 75% ! Autre époque où nous portions l’espoir, où l’on a vu des personnes venir apporter une journée de salaire dans notre caisse de grève en nous demandant de faire la grève pour eux. La grève ce n’est pas mon métier. J’assume d’avoir laisser tomber cet espoir faute de pouvoir le porter seul. J’assume aujourd’hui de me battre d’abord pour moi, règle première de cette société libérale que je veux combattre. C’est paradoxal ? Oui, mais j’assume ce paradoxe parce que vous ne m’aimez plus aujourd’hui et que cette désaffection est le fruit d’un combat que vous n’avez pas voulu mener, croyant à tort que je le ferais pour vous. Nos père se sont battus, certains sont morts, pour nos congés, nos retraites, notre santé et pour bien d’autres choses encore. Qui se souvient aujourd’hui du prix payé par eux pour nos avantages de salariés de pays riche ?
Certains perdront leur boulot paraît-il. Mais qui est assez stupide pour m’accuser moi et laisser en paix cette crevure de directeur du personnel qui utilisera cyniquement cet alibi, ce sous-homme incapable de considérer son prochain comme son égal dans la difficulté ? Et bien, oui, j’assume de fournir cet alibi fallacieux à cette personne qui ne devrait rien avoir à faire dans la société des hommes.
Il n’y a pas si longtemps, nous, cheminots, avions un slogan plein d’avenir, nous voulions partager le progrès pour tous. Souvenez-vous : Le progrès ne vaut… Où est-il ce progrès, aujourd’hui où l’Homme de ce siècle a enfermé sa liberté dans une télé et un portable ? Où l’on vante les soi-disant mérites du libéralisme sans parler de ses inconvénients comme la précarité ? Où l’on détruit l’avenir de nos enfants en oubliant les combats de nos pères ? Où l’on brade notre société solidaire pour peu qu’on nous fiche la paix ? Où est-il le progrès aujourd’hui ?
La réponse de Nicolas Sarkozy (Président de la République Française) au peuple Français le mardi 30 octobre 2007 :
« J’ai décrété que mon salaire n’était pas suffisant, donc par souci de transparence avec vous, mes chères concitoyennes , mes chers concitoyens je m’augmente donc de 170 % ! » Sarkozy c’est fou Non… !!! (Cette citation est de moi – Mais lisez donc ci-dessous !)
L’augmentation du chef de l’état n’est pas de 140%, mais 170% – Faut bien VIVRE !!!
Sources : Transparence”. Tel était le maître mot du – bref – débat qui a précédé le vote à l’Assemblée nationale, mardi 30 octobre, de l’augmentation du traitement du président de la République. Mais personne, à la sortie, n’était en mesure d’indiquer avec précision la rémunération actuelle du chef de l’Etat et celle à laquelle il aura droit à compter du 1er janvier 2008.
Interrogé par Le Monde, le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, qui a présenté les crédits des pouvoirs publics et défendu les amendements du gouvernement sur le budget de l’Elysée, a fourni ces indications : de 7 084 euros à l’heure actuelle, l’indemnité mensuelle nette du président de la République passera à 19 331 euros, soit une augmentation de 172 %, et non de 140 % comme Le Monde, ainsi que la plupart de ses confrères, l’avaient écrit. Des chiffres confirmés par l’Elysée
PS –Dans pas longtemps et avec un peu de chance ça ne m’étonnerai pas qu’il décide de tourner un Film avec comme titre évocateur : « Un américain à Paris »
1 novembre, 2007 (23:22) | Internet | By: lespacearcenciel
LE SILENCE DES NANOS, un documentaire sur notre avenir technologique
Quasi-étude rigoureuse mais joueuse des structures culturelles imaginaires à l’œuvre dans l’émergence de ces technologies. Brûlot visuel et sonore dont le contenu provoque souvent un choc psycho-socio-émotionnel fort. Film improbable, bizarre, familier, inconvenu, bricolé, complexe, accessible, drôle, effrayant… Dans ce premier long-métrage, auto-réalisé, Julien Colin ne relate pas mais anticipe ce qui arrive.
Un documentaire qui depuis deux ans ne « cherche pas son public » puisque c’est le public qui vient le chercher. Et qui organise, à travers différents réseaux (OGN, Décroisssance, ATTAC, FSC, CNRS, Amis de la Terre, Frapna, Grappe Belgique…) ou localement, des projections dans les cadres les plus divers ( la Mairie de Paris, un squat à St Étienne, Beaubourg, un lycée en Bretagne…) .
Depuis peu le film parcourt les festivals (Images Mouvementées – Attac, Les États Généraux du Documentaire à Lussas, Les Escales Documentaires de La Rochelle, …).
Sans producteur ni diffuseur institutionnels, l’association À Bout de Champ, créée au départ pour accompagner les projections, propose aujourd’hui une souscription sous forme de pré-achat du DVD pour financer la postproduction et la distribution du film.
Ci-joint la souscription et ci-dessous la liste des projections à venir…
Cordialement, la nano-équipe d’ À Bout de Champ
http://www.lesilencedesnanos.com Association À Bout de Champ +33 617064806
LISTE DES PROJECTIONS DU SILENCE DES NANOS DANS LE FUTUR PROCHE
8 novembre* : La Rochelle (Charente Maritime) au Centre Intermonde à 14h30 et à La Java des Paluches à 22h. Forum public au Centre Intermonde à 17h : « Quelle influence les modes de diffusion peuvent-ils avoir sur la creéation documentaire ? » Escales Documentaires de La Rochelle. Doc Out.
20 novembre* : Clermont-Ferrand (Puy de Dôme) à 14h. Festival Traces de vies.
23 novembre* : Oullins (Rhône) à la MJC à 19h30. Au cours du 21ème festival À Nous de voir – science et cinéma. MJC d’Oullins.
25 novembre* : Marseille (Bouches-du-Rhône) au cinéma Les Variétés à 17h. Au cours des Rencontres Internationales Sciences et Cinéma ( RISC).
1er décembre : Bruxelles (Belgique) au Botanique à 17h45. Avec Pierre Gillis et Paul Lannoye. 8ème Festival Cinéma d’Attac .
7 décembre* : Aurillac (Cantal) soirée organisée par l’association Peuple et Culture Cantal et le Comité de Résistance Sociale (CRS15).
8 décembre* : Elne (Pyrénées Orientales) au cinéma René Vautier à 21h. Avec l’association Cinémaginaire . 15 décembre* : Paris (20ème) au Lieu-Dit, rue Sorbier à 20h30.
Voici le Top 500 des blogs en français utilisant Criteo AutoRollClassés par nombre de visiteurs uniques en Septembre 2007 : (Ici : La Fée, lespacearcenciel.com en 231 position, peut mieux faire !)