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Les Revenus Mensuel des Blogeurs US !

4 décembre, 2007 (22:28) | Internet | By: lespacearcenciel

Les Revenus Mensuel des Blogeurs US !

Après les revenus de la blogosphère francophone, voici un sondage réalisé par Darren Rowse auprès de ses lecteurs pour le mois d’Octobre 2007. (3054 répondants)

Sur 3054 réponses, 855 (28%) ne gagnent RIEN, PAS 1 centime, NADA, NIENTE, NOTHING, NIETS.

2199 blogueurs (72%) gagnent de l’argent avec leur blog.

Parmi ces 72% :

  • 572 (26%) gagnent moins de $10 par mois
  • 264 (12%) gagnent entre $10 et $29
  • 286 (13%) gagnent entre $30 et $99
  • 418 (19%) gagnent entre $100 et $499
  • 176 (8%) gagnent entre $500 et $999
  • 88 (4%) gagnent entre $1000 et $1499
  • 66 (3%) gagnent entre $1500 et $2499
  • 88 (4%) gagnent entre $2500 et $4999
  • 44 (2%) gagnent entre $5000 et $9999
  • 22 (1%) gagnent entre $10 000 et $14 999
  • 198 (9%) gagnent plus de $15 000 par mois

Voici le Pie Chart des blogueurs qui gagnent de l’argent avec leur blog (72%) : Lire la suite…

blog-earnings-pie-chart.jpg

Triste Réalité – La mort de Pointblog !

22 novembre, 2007 (16:45) | Internet | By: lespacearcenciel

Triste Réalité – La mort de Pointblog !

pointblog.jpg

C’est mon dernier billet ici. Pointblog a été lancé en 2003 par Cyril Fievet (j’avais travaillé sur son webzine Cybersphère dès 1995) avant la mode des blogs. Mi-2005, la création d’une société, l’arrivée d’un associé n’ont pas répondu aux espoirs de notre petite équipe. Les collaborateurs de Pointblog et du défunt magazine papier Netizen n’ont pas été tous et/ou intégralement payés. Face à cette situation, début 2006, Cyril, me laisse seul à la barre de la rédaction en accord avec son associé, avant de se fâcher avec lui. Restant actionnaire, mais cessant toute collaboration, Cyril quitte cet univers.

Contre son avis et celui des autres parties en présence, j’ai avancé de l’argent (pour que les collaborateurs soient payés, j’espère le récupérer intégralement… un jour) et relancé Pointblog. Espérant naïvement rétablir la situation, j’ai augmenté le volume d’information et le rythme : 7 jours sur 7, sans aucune interruption.

Deux ans plus tard, je gère toujours quotidiennement Pointblog en toute indépendance et non rémunéré. Bien que ce blog soit, pour certains, une référence qui figure dans le peloton de tête de plusieurs classements, j’ai échoué, malgré une belle audience, des milliers de billets et une dizaine de milliers de commentaires, merci à vous toutes et tous. La publicité ne semble pas avoir comblé les dettes, des actions en justice de collaborateurs impayés sont en cours, la situation est bloquée, je n’y peux plus rien. Dommage.

A tout de suite, j’espère.

Un Article Très Intéressant à lire sur Google…

22 novembre, 2007 (15:13) | Internet | By: lespacearcenciel

Un Article Très Intéressant sur Google (Par Thierry Crouzet !)

La théorie découle presque toujours de l’expérience. Ma philosophie n’est rien d’autre que ma vie. J’éprouve le besoin de vous raconter un petit bout de cette vie pour relativiser ce qui m’arrive avec Google.

Lorsque j’ai quitté la presse en 1994, je me suis juré de maximiser mon temps de liberté. J’ai décidé de gagner ce dont j’avais besoin pour vivre et de consacrer le reste de mon temps à l’écriture. En quelque sorte, j’ai renoncé à la croissance, au toujours plus. Certes, j’ai parfois des goûts de luxe et, si mon minimal est supérieur à celui de beaucoup de gens, je n’ai jamais cherché à dépasser cette limite auto-imposée. Je me suis simplement positionné à la place qui me permettait de mener une vie d’écrivain.

En 1996, avec le début d’internet grand public, j’ai vu une opportunité dans l’écriture de livres de vulgarisation. À l’époque, les éditeurs me dirent que je ne pourrais jamais vivre de mes livres, qu’ils seraient un à côté. J’ai eu alors beaucoup de chance avec l’avènement de la bulle. En travaillant deux mois par ans d’arrache-pied, souvent 16 heures par jour, tous les jours, je gagnais plus qu’il ne m’en fallait car les livres marchèrent au-delà de toute espérance.

J’aurais pu travailler plus, j’en avais la force, mais je préférais consacrer mon énergie à d’autres textes, des textes que je n’ai jamais publiés à ce jour, notamment un immense journal version bêta de ce blog.

En 1998, en même temps que naissait Google, j’ai eu l’idée du Guide des meilleurs sites, je l’ai imaginé comme le Michelin du web, un annuaire de la crème. Lors de sa sortie fin 1998, avec Rémi mon associé sur ce projet, nous avons créé bonWeb, version en ligne de ce livre dans le but d’en faire la promotion et de le mettre à jour en continu. Aux pages du livre, nous ajoutions chaque semaine une nouvelle page web. Lire la suite…

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Voilà ce que j’en pense :

@ Thierry, jouer c’est bien, gagner sa vie c’est mieux. Je ne pense pas que ça aille en s’améliorant avec Google (Les fameux 20% des actionnaires !)
Lorsqu’un système entre en bourse il se doit de faire des profits, un maximum de profits au détriments de ceux toujours qui’ l’alimentent !
Croire que celà va changer est une pure utopie, du moins tant que continuera à fonctionner le monde des finances avec la bourse tel que nous le connaissons aujourd’hui. Le libéralisme, n’a aucune morale, son leitmotiv : Faire du chiffre !
J
e me souviens, la première fois que l’on m’a parlé d’Internet (Alentours 2001 – 2002) – on m’a nommé GOOGLE. On m’a dit, tu vas sur Internet et tu tapes Google. C’est ce que j’ai fais ! Et là surprise quelle n’a pas été ma joie en voyant les couleurs du LOGO (Arc en ciel), mais surtout la qualité du résultat de mes recherches… Aujourd’hui, comme beaucoup, je continu à chercher par Google. J’en suis toujours satisfait !
Comme beaucoup, moi aussi j’ai créer un blog, des sites pour me permettre de continuer cette magie d’Internet.
Aujourd’hui comme beaucoup, je commence à déchanter de ce que celà est en train de devenir. (Ca me demande beaucoup de temps, pour pas grand chose tout compte fait… !)
Internet est de plus en plus rattrapé par le système financier traditionnel et ça va être de plus en plus difficile d’en vivre malgré “Une certaine qualité”.
A l’extérieur il va y avoir de moins en moins de travail, Internet se faisant récupérer par la finance avec toutes les contraintes que cela suppose. Je ne veux pas être négatif, car malgré tout je continu d’y croire (En tant que Gaulois) Mais bon faut pas trop rêver non plus !
Il y a bien quelques irréductibles qui tirent les ficelles, en continuant à promouvoir Internet comme l’eldorado du futur (Loïc le Meur avec son Web 3…) Nous savons tous que l’ami Loïc roule pour lui même et le système américain (Le capitalisme tel que nous le connaissons toutes et tous aujourd’hui – Il n’y aura jamais de redistribution entre tous, de par le fait de ce que j’ai écris plus haut) Non ! Je vois plus une sorte d’entonnoir, un gouffre avalant les utilisateurs (Facebook – http://www.lespacearcenciel.com/?p=937 )pour ne redistribuer qu’à quelques uns, entre guillemets, les mieux lotis (Les initiés) Au détriments de tous les autres…
C’est une sorte de star académie du Web !!!
Que faire : Résister bien sur ! oui mais comment ? En créant des réseaux dans le réseau à notre niveau, à la longue si ça marche, nous n’aurons plus besoin ni de Google (Ou du moins moins qu’avant !), ni d’attendre à gagner de l’argent par leurs pubs, c’est nous mêmes qui ferons nos pub dans les réseaux… Certes nous gagnerons moins, mais l’argent et les services seront redistribués équitablement entre “Humain – Humain”, sans système boursier ni robot !!! C’est juste qu’une question de temps. C’est peut être ça le cinquième pouvoir, allez savoir…

Amitiés à toutes et à tous

LE SUICIDE COLLECTIF D’UNE FAMILLE DE LIBRAIRES MARSEILLAIS 2

21 novembre, 2007 (20:31) | Politique | By: lespacearcenciel

LE SUICIDE COLLECTIF D’UNE FAMILLE DE LIBRAIRES MARSEILLAIS 2
« On est d’accord tous les trois pour partir »
Sources : La provence mercredi 21 novembre 2007

suicide-marseille2.jpg

Dans deux documents, également envoyés à Nicolas Sarkozy, Antony et son père décrivent leur détresse.

Antony, jeudi 15 novembre.
« Si aujourd’hui, je suis en train d’écrire sur ce cahier, c’est pour décrire mon malheur, du fait que nous allons bientôt nous en aller. J’ai une boule dans la gorge à l’heure où j’écris, je suis appuyé sur le tiroir-caisse de notre magasin, je viens de renseigner une personne qui était perdue, je l’ai fait car je sais ce qu’est être perdu. C’est pour cela que je vais vous décrire ma vie telle que je la ressens. »

Je dis sur ce cahier tout ce qui me passe par la tête, (…) je me sens usé et non aidé par la vie, car si elle avait voulu m’aider, elle l’aurait déjà fait. »
Ce qui me fait peur, c’est que ma maman a une idée précise de ce qu’elle veut aujourd’hui : c’est se supprimer. (…) Je ne sais pas quelle est la bonne solution : se péter la gueule, mettre de l’argent dans la société et travailler ou une autre solution s’il y en a une. »

Antony, samedi 17 novembre.
On est encore là
, comme des âmes en peine, trois zombis, trois paumés. Mon père, qui me fait tant de peine, est encore tout seul au magasin, on ne sait même pas pourquoi. »
Je m’inquiète de tout, j’ai peur que ce jour finisse mal (…). Je ne veux pas que mon père fasse de conneries, je veux qu’il reste comme avant (…). Faites que l’on s’en sorte s’il vous plait ! »

Antony, dimanche 18 novembre.
« Mon père doit être triste à l’idée de ce qui va se passer. (…) Il devient fou mon papa, par l’état de santé de maman, les finances personnelles. (…) J’aurais voulu aider mon père à avoir moins de soucis, à être plus tranquille, j’aurais aimé partager des moments inoubliables avec mon père. »

« Là, je vois mon père en train d’écrire le pourquoi et le comment de notre décision. On veut être libéré, on en a marre de souffrir, on ne verra pas Noël cette année. »

« Je préfère m’en aller avec mes parents, en famille, plutôt que de vivre en enfer (…) Mon rêve était modeste. (…) Je suis un grand supporter de l’OM, mon club, je souhaiterais obtenir de leur part une minute de silence, de la part de tous les supporters que j’aime tant. Le stade, c’était mon temple, la passion de ma vie. »

Richard, dimanche 18 novembre.
Aujourd’hui, nous avons décidé
tous les trois d’en finir avec notre putain de vie. Je ne sais pas encore quand ça va se faire, mais nous allons enfin pouvoir nous libérer de cette prison qui est devenue notre vie, grâce à des gens qui nous ont enfoncés et qui n’ont rien fait pour nous aider. (…) On nous a poussés à bout. On est tous les trois d’accord pour partir ensemble, nous nous sommes concertés, on n’en peut plus, on nous a écrasés. (…) Je suis lucide, je sais que ce que l’on va faire, c’est grave, mais tant pis ».

Et au dos de cette même page en gros titre : (Politique / Le président, muet depuis une semaine, a rappelé, hier, sa fermeté)

SARKOZY : « ON NE CÈDERA PAS ET ON NE RECULERA PAS » – Comment voulez vous, avec ce qu’il vient d’être écrit ci-dessus qu’il y est une « UNION »entre les français de Gauche et les Français de Droite d’hier à aller manifester contre les manifestants « Ouvriers » qui défendent leur beurre !!! (  http://www.lespacearcenciel.com/?p=964 )J’en ai rien à foutre qu’il gagnent plus que moi – Ils ont des acquis qui ont étés gagnés de longues dâte !!! Il n’y a pas à y toucher, bien au contraire, tout le monde à 35 ans de cotisation, oui au revenu UNIVERSEL, Oui à une augmentation des salaires…

Par contre Monsieur Sarkozy, lorsque l’on veut véritablement être près du peuple on fait des efforts dans les périodes d’efforts collectifs, à moins que nous roulions pour nous mêmes et nos amis… Ceux du CAC 40 !!!! Américains y compris !!! Ça ne veut pas dire que tous les américains sont mauvais Non ! – Celà veut seulement et simplement dire que le modèle économique américain n’est pas le bon, auquel cas il n’y aurait plus de laisser pour compte dans les rues, certaines injustices, prenant naissance au sein même de notre système soi-disant « Modèle de Capitalisme ».

Avec votre Tempérament de Grincheux et de mal b… (Excusez l’expression, Monsieur le Président), mais là il y a un brave moment que j’ai décroché… de votre discours de soi-disant prophète. Que je sache vous n’êtes pas le Mahatmas Gandhi, ni Napoléon III, aussi appelé Bonaparte. Monsieur il y a certains privilèges que l’on ne touche pas, ceux gagnés par le sang et les larmes… Mais bon, ça vous n’en avez rien à foutre, du moment que ça ne touche pas vos propres intérêts ainsi que ceux de vos amis qui sont dans votre camps (Les riches…)

Amitiés à toutes et à tous 😉

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C‘est cette lettre là que vous devriez faire lire à vos financiers et amis. Non la lettre de Guy Moquet aux lycéens ! Mais bon, je ne pense pas que ça vous mette les vieux C… dans votre poche lorsque ça vous arrange….
Demain vous êtes en chine, n’oubliez pas non plus le sort des tibétains… Ah oui, ce n’est pas de propos… Oui il y a les aibus de votre ami Arnaud Lagardère… Bahhhh… !!!

Lettre d’un Cheminot – Reçue par Mail ce matin

21 novembre, 2007 (20:05) | Politique | By: lespacearcenciel

Chère cliente, cher client, je suis en grève aujourd’hui et je l’assume. Oui, j’assume de devoir vous poser des problèmes dans votre train-train quotidien, j’assume de vous obliger à modifier vos habitudes quotidiennes.

On m’accuse de vous prendre en otage. Mais vous ai-je enfermés, vous ai-je attachés ? Non, je vous laisse libres. Libres au milieu des contraintes que vous acceptez tous les jours sans vous en plaindre. J’assume pleinement de vous laisser voir vos chaînes, parce que ces chaînes sont aussi les miennes. Parce que moi aussi, je dois faire garder mes gamins quand je commence au petit matin, moi aussi, quand je rentre le soir, j’ouvre ma boite à factures qui naguère s’appelait boite aux lettres, moi aussi je m’affale parfois dans le canapé pour manger docilement la soupe de la télé, car moi aussi, je vis dans cette société. Oui, je l’assume. Comme j’assume les contraintes de mon métier qui me font vivre à part du groupe, qui me font travailler avant vous pour vous emmener bosser et après vous pour vous ramener à la maison. Pour vous emmener dans votre famille passer les fêtes, je ne les passerai pas dans la mienne. Je vous transporte et par définition, mon travail commence là où s’arrête le vôtre, et vice versa.

Quand j’ai pris la décision de faire ce métier, il y a 15 ans, j’ai pesé le prix de ma mise à l’écart de la vie collective, par les horaires farfelus. Ce prix, je l’ai accepté et j’entends me le faire payer. Bien sûr, je ne suis pas le plus mal loti de la terre. Bien sûr, il y a bien pire et bien plus malheureux. Mais doit-on se sentir coupable d’avoir un toit en voyant les sans-abri ? Doit-on se sentir coupable d’avoir un emploi en comptant les chômeurs ? Doit-on se sentir coupable de se défendre ?

Ma défense, je l’ai préparée. Parce que les résultats des élections de mai ne laissaient aucun doute. Le conflit aurait lieu, historiquement il devait avoir lieu. Où et quand ? Vous avez la réponse aujourd’hui. Parce que, je ne vous le cache pas, Il était encore sur le yacht de Bolloré que je mettais de coté l’argent nécessaire à ce combat. S’il le faut celui prévu pour quelques projets futiles sera utilisé et tant pis si le home cinéma ne vient pas dans mon foyer cette année. Quoi, j’aurais pu me payer un home cinéma et je suis dans la rue ? Et bien ça aussi je l’assume. Et sans aucune honte depuis que j’ai lu que la marque qui commercialise le plus grand écran plasma, un joujou à cent mille euros, visait aussi le marché des particuliers en France. On me donne 2600 euros par mois pour conduire les trains, pas pour acheter mon silence et ma docilité. On trouve au MEDEF des syndicalistes bien mieux lotis ayant toujours une larme à faire couler sur leur sort.

C’est aussi pour ça que j’assume de faire grève aujourd’hui. On m’accuse de ne pas faire preuve de solidarité parce que la réforme est nécessaire et doit être approuvée. A force de lire les rapports du Conseil d’Orientation des Retraites, à force de lire tout ce qui peut me tomber sous les yeux parlant de retraite, du sénat au blog débile, j’ai acquis la conviction que tous cela aurait pu être évité, pour moi comme pour vous, si nos dirigeants avaient préparé ces échéances comme j’ai préparé cette grève.

On nous a parlé de catastrophe, de faillite, de banqueroute même or n’importe quel économiste honnête vous le dira, en 2000, l’effort prévisible à réaliser, sans rien changer pour les retraites, pour les 40 années à venir était calculé inférieur à celui fourni pendant les 40 années passées. On a montré que le petit bout de la lorgnette, on n’a pas dit que la richesse du pays augmenterait plus vite que cette charge, même dans les pires scénarii. Il y avait ce problème du baby boom ? Et alors, est-ce une raison pour tout mettre à bas alors qu’il suffisait de remplir le fond de réserve des retraites créé en 2002, la seule véritable réforme honnête faite sur le sujet ? Que fait un ménage quand il sait qu’une dépense va venir ? Soit il économise, soit il emprunte, soit il attend et se serre la ceinture le moment venu. C’est cette voie qu’ont choisie nos dirigeants, c’est regrettable mais je suis citoyen et je respecte les suffrages. Alors cette politique qui n’est pas la mienne, je l’assume y compris les conséquences, y compris cette grève.

Aujourd’hui, je refuse de faire mon travail dans la société parce que j’ai un différent à régler avec cette société. J’utilise un moyen légal, constitutionnel, occasionnant une gêne que j’assume pleinement parce que je suis dans une entreprise qui fait des bénéfices et qui, seule, paye les avantages de mon régime de retraite. Une cotisation patronale supérieure de près de 12% à celle de votre patron, soit environ 500 millions, pour compenser un âge de départ inférieur au vôtre, dans des conditions souvent inférieures aux vôtres d’ailleurs. Le reste ? C’est ce que nous payerions ensemble si nous étions dans le même régime. D’ailleurs la compensation entre régimes bénéficie à 93.7% aux artisans, commerçants, salariés et exploitants agricoles, et en 2015, mon régime ne sera plus bénéficiaire du système mais deviendra contributeur.

Ces 12% sont à moi, pas à mon entreprise qui voudrait bien les récupérer. Comme les cotisations patronales, que les patrons appellent volontiers charges , sont à vous, payant par avance votre droit à la santé ou à la retraite. C’est parce que la seule personne volée dans cette réforme c’est moi, j’assume totalement de réclamer mon dû. On me dit que ce sont finalement les clients qui payent. L’a-t-on dit aussi fort aux clients de Carrefour qui on payé les conditions de fin d’emploi du patron d’alors ? Le dit-on aussi fort de toutes ces retraites chapeaux, primes de départs et autres joyeusetés faites aux dirigeants des grandes entreprises ? Le dit-on aussi fort des avantages d’autres salariés ? A ce dernier titre, il est bon de calculer que 5 années de bonus sur une carrière de 40 ans ne représentent finalement guère plus qu’un mois et demi par ans. Je n’ai jamais eu de treizième mois, l’avantage est-il si exorbitant ?

Alors j’assume ne pas vouloir perdre ces 12% dans cette réforme qui ne vous apportera rien. Le gain escompté est de l’ordre de 200 millions d’euros par ans. A ce rythme, il faudra 75 ans pour rembourser les 15 milliards de cadeaux fiscaux faits cet été ! Suis-je encore Le privilégié de cette société ?

Mais plus encore. Cette réforme, comme les précédentes, vous coûtera beaucoup, elle nous coûtera beaucoup à tous. Parce que c’est la solidarité que l’on tue aujourd’hui. Cette solidarité voulue par nos pères au lendemain de la guerre, cette solidarité insupportable pour qui se réclame du libéralisme et du chacun pour soi. Cette solidarité dont le sens profond ne dépasse pas, pour notre gouvernement, la notion de l’aumône dominicale. Mais pour moi elle a un sens, parce qu’elle est profondément humaine. C’est elle, le ciment de notre société. A quoi bon vivre comme les loups où le couple dominant mange en premier et où le dernier mange ce qui reste ? Tous mangent, certes, mais est-ce le modèle que nous voulons pour notre société ? Est-ce l’exemple pour nos enfants ? Ma conviction profonde est que la société humaine ne peut être basée que sur la solidarité, sur l’entraide mutuelle. C’est ce à quoi je crois et c’est pour cela que j’assume ce combat.

Et je me souviens de 1995. Vous étiez derrière nous à 75% ! Autre époque où nous portions l’espoir, où l’on a vu des personnes venir apporter une journée de salaire dans notre caisse de grève en nous demandant de faire la grève pour eux. La grève ce n’est pas mon métier. J’assume d’avoir laisser tomber cet espoir faute de pouvoir le porter seul. J’assume aujourd’hui de me battre d’abord pour moi, règle première de cette société libérale que je veux combattre. C’est paradoxal ? Oui, mais j’assume ce paradoxe parce que vous ne m’aimez plus aujourd’hui et que cette désaffection est le fruit d’un combat que vous n’avez pas voulu mener, croyant à tort que je le ferais pour vous. Nos père se sont battus, certains sont morts, pour nos congés, nos retraites, notre santé et pour bien d’autres choses encore. Qui se souvient aujourd’hui du prix payé par eux pour nos avantages de salariés de pays riche ?

Certains perdront leur boulot paraît-il. Mais qui est assez stupide pour m’accuser moi et laisser en paix cette crevure de directeur du personnel qui utilisera cyniquement cet alibi, ce sous-homme incapable de considérer son prochain comme son égal dans la difficulté ? Et bien, oui, j’assume de fournir cet alibi fallacieux à cette personne qui ne devrait rien avoir à faire dans la société des hommes.

Il n’y a pas si longtemps, nous, cheminots, avions un slogan plein d’avenir, nous voulions partager le progrès pour tous. Souvenez-vous : Le progrès ne vaut… Où est-il ce progrès, aujourd’hui où l’Homme de ce siècle a enfermé sa liberté dans une télé et un portable ? Où l’on vante les soi-disant mérites du libéralisme sans parler de ses inconvénients comme la précarité ? Où l’on détruit l’avenir de nos enfants en oubliant les combats de nos pères ? Où l’on brade notre société solidaire pour peu qu’on nous fiche la paix ? Où est-il le progrès aujourd’hui ?

J’assume.

un cheminot SNCF

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La réponse de Nicolas Sarkozy (Président de la République Française) au peuple Français le mardi 30 octobre 2007 :

« J’ai décrété que mon salaire n’était pas suffisant, donc par souci de transparence avec vous, mes chères concitoyennes , mes chers concitoyens je m’augmente donc de 170 % ! » Sarkozy c’est fou Non… !!! (Cette citation est de moi – Mais lisez donc ci-dessous !)

L’augmentation du chef de l’état n’est pas de 140%, mais 170% – Faut bien VIVRE !!!

Sources :
Transparence”. Tel était le maître mot du – bref – débat qui a précédé le vote à l’Assemblée nationale, mardi 30 octobre, de l’augmentation du traitement du président de la République. Mais personne, à la sortie, n’était en mesure d’indiquer avec précision la rémunération actuelle du chef de l’Etat et celle à laquelle il aura droit à compter du 1er janvier 2008.

Interrogé par Le Monde, le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, qui a présenté les crédits des pouvoirs publics et défendu les amendements du gouvernement sur le budget de l’Elysée, a fourni ces indications : de 7 084 euros à l’heure actuelle, l’indemnité mensuelle nette du président de la République passera à 19 331 euros, soit une augmentation de 172 %, et non de 140 % comme Le Monde, ainsi que la plupart de ses confrères, l’avaient écrit. Des chiffres confirmés par l’Elysée

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-974995,0.html?xtor=RSS-3208 

PS – Dans pas longtemps et avec un peu de chance ça ne m’étonnerai pas qu’il décide de tourner un Film avec comme titre évocateur : « Un américain à Paris »

Un peu de discernement que diable !!!

 

Banque – La Fed réinjecte 47 milliards de dollars dans le système bancaire pour éviter un krach du système

17 novembre, 2007 (13:12) | Politique | By: lespacearcenciel

burn-money.jpg15 novembre 2007 (LPAC) – Suite à l’avalanche de pertes des grandes banques anglaises telles que HSBC et Barclays, et de l’américaine Citigroup (contraint d’emprunter à des taux de 2 % au-dessus du taux du marché), la réserve fédérale (Fed) s’est vue obligée, aujourd’hui, d’injecter quelques 47 milliards de dollars dans le système bancaire pour éviter un krach du système. Les incantations disant que « le pire est derrière nous » se sont révélées une fois de plus dérisoires et incapables de rendre efficaces les interventions de la Fed.

L’économiste américain Lyndon LaRouche commente que cette politique de la Fed, qui consiste à « imprimer de l’argent pendant qu’on est en chute libre », « est l’écho, bien que dans des circonstances différentes, de la politique de la Reichsbank à l’époque de l’Allemagne de Weimar lors de l’explosion hyper-inflationniste de 1923. » Lire la suite…