Avidité
Avidité*
Avec plus de 300 000 iPads vendus en une seule journée, mais plus exactement samedi dernier, c’est incroyable ce que le mal être des gens favorise ceux-ci à consommer du rêve. Ça tombe bien, le marketing d’Apple est rodé de longue date ! Lorsqu’on sait que la quasi-totalité de la planète est composée d’êtres humains qui se résument à n’être pourvu que d’un estomac, un sexe et un cerveau à la solde du marketing de quelques multinationales à travers la planète. Il est étonnant de constater l’ampleur du désastre mental que cause chez la plupart des gens l’arrivée le jour « J » d’un tel produit. La vie de la majorité des individus à travers la planète se résume à : travailler, manger, boire, baiser, dormir… Et se reproduire… Le temps qu’il leur reste pour penser, faut donc bien le remplir, l’occuper à quelque chose… Ça tombe bien : L’objet miraculeux dont tout le monde parle, que l’on voit de partout. Le petit bijou de technologie, la petite merveille arrive prochainement sur le marché. Nous allons pouvoir le posséder, faire partie des premières personnes chanceuses qui vont avoir le privilège de l’avoir entre les mains. Et grâce à lui ; cet objet, nous qui avons la sensation d’êtres si petits, si insignifiants ; pour quelques mois, nous allons avoir l’impression d’être une star. Notre vie va s’illuminer. Nous allons enfin pouvoir en parler au bureau avec les amis, à la maison à notre conjoint ou à nos enfants ou encore à nos frères et nos sÅ“urs. « Wahouuuu tu as le dernier Apple… Alors, allez fait le voir… Cool on dirait mon iPhone… C’est dingue, il ressemble étrangement à mon macbookPro… » Voilà les tenants, pour faire d’un simple événement l’objet de toutes les convoitises. Le mal être crée l’avidité qui elle-même crée la société de consommation, elle-même alimenté par les multinationales où travaillent des gens sous-payés créant à nouveau le mal-être nécessaire à ce que la boucle se boucle. Le tout géré par des coqs à la bourse qui se disputent les plus hauts profits sur la misère du monde. Ainsi va la vie…
Et à ce rythme tous les stratagèmes sont bons pour s’attirer de nouveaux clients potentiels. Pour cela, il faut absolument faire naître le rêve dans l’esprit des êtres déjà lobotomisés, c’est-à -dire préformatés pour ne pas employer le mot « Misérable ». Donc apte à devenir les premiers clients d’un nouveau concept révolutionnaire. Comme nous l’avons vu dernièrement avec Victory Télécom. Au début c’est toujours très beau, on y croit car le rêve est au RDV, et puis très vite ça glisse vers une nouvelle forme de lobotomie plus poussée afin de faire de nous des cobayes pour devenir ensuite les dindons de la farce. Dans un concept, il faut toujours des rabatteurs. Sorte de soldats zélés mi-homme, mi-golem, toujours aux ordres de son maître ; la tête pensante du concept. Au fur et à mesure, on nous en demande toujours plus, les choses changent et évoluent très vite, il n’y a rien de clair, même s’il peut y avoir des exceptions. On nous fait miroiter des gains toujours plus importants, mais pour cela, il faut faire partie du concept. Alors on joue le jeu. Et comme on y croit, on a toujours envie d’en faire plus. On en parle autour de soi. On commence à gagner de petites sommes d’argent, aussi ça nous motive de plus belle à en parler autour de nous jusqu’au moment où par la volonté de sauvegarder notre investissement, nous nous retrouvons totalement coincés. Il y a un deal en nous qui se produit dominé par l’amour propre, l’avidité et les désirs de gains. Je ne peux pas perdre, je ne peux pas perdre… C’est comme au casino… On se laisse très vite prendre au jeu… Avec tout ce qui va avec… Le concept devient très vite une drogue. On en fait toujours plus, pour dépenser toujours plus… Mais au final et en de très râres exceptions, c’est toujours le Casino qui est gagnant !!! Une nouvelle fois : Ainsi va la vie…
Tant que l’être humain ne tue pas définitivement en lui désirs et avidité, il y aura toujours d’un côté les riches et de l’autre côté les pauvres. Des gagnants et des perdants ! A qui la faute ? Tout simplement à notre « Non » volonté d’avancer en conscience dans les échanges d’énergies, le respect de chacun et l’amour dans le cœur. « Là ou est ton trésor, là aussi sera ton cœur« . Ce proverbe est très riche de sens. Je traduits : Si dans toute nouvelle entreprise, il n’y a pas le cœur, méfie ! Si par contre en face tu sens par intuitions des efforts sincères en vue d’une avancée commune, donc respectueuse, cœur à cœur. Cette nouvelle entreprise à toutes les chances de succès. C’est encore et toujours très simple à comprendre. 2012 c’est déjà aujourd’hui, ne l’oublions pas 🙂
* Synonymes d’avidité : ambition, appétit, avarice, boulimie, convoitise, cupidité, désir, empressement, envie, gloutonnerie, mercantilisme, soif, vampirisme, voracité.
Posté le 10 avril 2010 @ 7:43
[…] Notre analyse de l’évolution de chez Victory télécom demande tout de même quelques explications. Lire le Texte… […]