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Hommage à Steve Jobs – Discours Remarquable Juin 2005

6 octobre, 2011 (13:43) | Plus... | By: lespacearcenciel

Hommage à Steve JobsUn Discours Remarquable
Université de Stanford Juin 2005

Discours de Steve Jobs

Discours de Steve Jobs à l’Université de Stanford Juin 2005

************

Derrière la jolie coque de votre Iphone, l’écran de votre Mac ou de votre Ipad se cache la créativité d’un homme, qui a révolutionné notre mode de vie ! Cet homme, c’est Steve Jobs, fondateur de la marque Apple en 1976, l’un des pionniers de la micro-informatique. Après avoir lutté depuis des années contre un cancer, le génie visionnaire vient de s’éteindre. Sachant qu’il avait perdu la bataille contre le cancer, il avait démissionné d’Apple le 24 août dernier…

Pour Barack Obama, c’est « l’un des plus grands inventeurs américains qui vient de disparaître » hier (mercredi 5 octobre) des suites d’un cancer à l’âge de 56 ans.

« Un homme assez courageux pour penser différemment, assez audacieux pour croire qu’il pouvait changer le monde et assez talentueux pour le faire. En bâtissant l’une des entreprises les plus prospères de la planète en démarrant dans son garage, il était l’exemple même de l’ingéniosité américaine« , a ajouté le président des Etats-Unis.

Car depuis l’annonce faite par Apple de la disparition de son fondateur, les hommages se multiplient. L’inventeur de l’Imac, de l’Iphone et de l’ipad a changé la vision de l’informatique pour des millions d’utilisateurs, et les plus grandes stars ont tenu à le faire savoir.

A commencer par Mark Zuckerberg, le patron de Facebook : « Steve, merci d’avoir été un mentor et un ami. Merci d’avoir montré que ce que tu as construit peut changer le monde. Tu me manqueras« . Mais aussi par Bill Gates, son ennemi dans le monde du travail mais pas dans la vie : « J’ai rencontré Steve il y a près de 30 ans. Nous avons été collègues, compétiteurs et amis pendant plus de la moitié de nos vies. Le monde a rarement vu quelqu’un avec un impact aussi profond que Steve a eu, les effets seront sentis par les générations futures. Il me manquera énormément. »

Michael Bloomberg le maire de New York a ajouté « Ce soir l’Amérique a perdu un génie dont on se souviendra comme d’Edison et d’Einstein, et dont les idées vont façonner le monde pendant plusieurs générations. »

Eva Longoria y est aussi allée de sa petite phrase : « Mon coeur est avec la famille de Steve Jobs. Quel inspirateur il a été pour nous tous et quel visionnaire créatif pour le monde entier! Tu nous manqueras… » tout comme Arnold Schwarzenegger : « Steve a vécu tous les jours de sa vie le rêve californien et il a changé le monde et nous a tous inspiré. »

Le réalisateur Spike Lee a aussi tenu à lui rendre hommage : « Un visionnaire voit des choses que les autres pensent impossibles, imagine un monde que les autres ne peuvent pas imaginer. »

Steve Jobs laisse derrière lui sa femme, Laurene Powell, et ses quatre enfants, Reed, Erin,Eve et Lisa, qu’il avait eu d’une précédente relation.

Nous sommes de tout coeur avec sa famille…

C.M

*********************

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Commentaire (FERME)

  • Comment de lespacearcenciel

    Posté le 8 octobre 2011 @ 16:20

  • ”

     » C’est un honneur de me trouver parmi
     vous aujourd’hui et d’assister à une
     remise de diplômes dans une des
     universités les plus prestigieuses du
     monde.

       Je n’ai jamais terminé mes études
     supérieures. A dire vrai, je n’ai même
     jamais été témoin d’une remise de
     diplômes dans une université.

       Je veux vous faire partager
     aujourd’hui trois expériences qui ont
     marqué ma carrière. C’est tout. Rien
     d’extraordinaire. Juste 3 expériences.

       « Pourquoi j’ai eu raison de laisser
     tomber l’université »

       La première concerne les incidences
     imprévues. J’ai abandonné mes études au
     Reed College au bout de six mois, mais
     j’y suis resté auditeur libre pendant
     dix-huit mois avant de laisser tomber
     définitivement.

       Pourquoi n’ai-je pas poursuivi ?

       Tout a commencé avant ma naissance. Ma
     mère biologique était une jeune
     étudiante célibataire, et elle avait
     choisi de me confier à des parents
     adoptifs.

       Elle tenait à me voir entrer dans une
     famille de diplômés universitaires, et
     tout avait été prévu pour que je sois
     adopté dès ma naissance par un avocat et
     son épouse. Sauf que, lorsque je fis mon
     apparition, ils décidèrent au dernier
     moment qu’ils préféraient avoir une
     fille. Mes parents, qui étaient sur une
     liste d’attente, reçurent un coup de
     téléphone au milieu de la nuit :

       « Nous avons un petit garçon qui
     n’était pas prévu. Le voulez-vous ? »

       Ils répondirent : « Bien sûr. »

       Ma mère biologique découvrit alors que
     ma mère adoptive n’avait jamais eu le
     moindre diplôme universitaire, et que
     mon père n’avait jamais terminé ses
     études secondaires. Elle refusa de
     signer les documents définitifs
     d’adoption et ne s’y résolut que
     quelques mois plus tard, quand mes
     parents lui promirent que j’irais à
     l’université.

       17 ans plus tard, j’entrais donc à
     l’université.

       Mais j’avais naïvement choisi un
     établissement presque aussi cher que
     Stanford, et toutes les économies de mes
     parents servirent à payer mes frais de
     scolarité.

       Au bout de 6 mois, je n’en voyais
     toujours pas la justification. Je
     n’avais aucune idée de ce que je voulais
     faire dans la vie et je n’imaginais pas
     comment l’université pouvait m’aider à
     trouver ma voie. J’étais là en train de
     dépenser tout cet argent que mes parents
     avaient épargné leur vie durant.

       Je décidai donc de laisser tomber.

       Une décision plutôt risquée, mais
     rétrospectivement c’est un des meilleurs
     choix que j’aie jamais faits. Dès le
     moment où je renonçais, j’abandonnais
     les matières obligatoires qui
     m’ennuyaient pour suivre les cours qui
     m’intéressaient.

       Tout n’était pas rose. Je n’avais pas
     de chambre dans un foyer, je dormais à
     même le sol chez des amis.

       Je ramassais des bouteilles de
     Coca-Cola pour récupérer le dépôt de 5
     cents et acheter de quoi manger, et tous
     les dimanches soir je faisais 10
     kilomètres à pied pour traverser la
     ville et m’offrir un bon repas au temple
     de Hare Krishna. Un régal.

       Et ce que je découvris alors, guidé
     par ma curiosité et mon intuition, se
     révéla inestimable à l’avenir.
     Laissez-moi vous donner un exemple :

       le Reed College dispensait
     probablement alors le meilleur
     enseignement de typographie de tout le
     pays. Dans le campus, chaque affiche,
     chaque étiquette sur chaque tiroir était
     parfaitement calligraphiée.

       Parce que je n’avais pas à suivre de
     cours obligatoire, je décidai de
     m’inscrire en classe de calligraphie.

       C’est ainsi que j’appris tout ce qui
     concernait l’empattement des caractères,
     les espaces entre les différents groupes
     de lettres, les détails qui font la
     beauté d’une typographie. C’était un art
     ancré dans le passé, une subtile
     esthétique qui échappait à la science.
     J’étais fasciné.

       Rien de tout cela n’était censé avoir
     le moindre effet pratique dans ma vie.
     Pourtant, 10 ans plus tard, alors que
     nous concevions le premier Macintosh,
     cet acquis me revint. Et nous
     l’incorporâmes dans le Mac.

       Ce fut le premier ordinateur doté
     d’une typographie élégante. Si je
     n’avais pas suivi ces cours à
     l’université, le Mac ne posséderait pas
     une telle variété de polices de
     caractères ni ces espacements
     proportionnels.

       Et comme Windows s’est borné à copier
     le Mac, il est probable qu’aucun
     ordinateur personnel n’en disposerait.
     Si je n’avais pas laissé tomber mes
     études à l’université, je n’aurais
     jamais appris la calligraphie, et les
     ordinateurs personnels n’auraient
     peut-être pas cette richesse de
     caractères. Naturellement, il était
     impossible de prévoir ces répercussions
     quand j’étais à l’université. Mais elles
     me sont apparues évidentes dix ans plus
     tard.

       On ne peut prévoir l’incidence
     qu’auront certains événements dans le
     futur ; c’est après coup seulement
     qu’apparaissent les liens. Vous pouvez
     seulement espérer qu’ils joueront un
     rôle dans votre avenir. L’essentiel est
     de croire en quelque chose – votre
     destin, votre vie, votre karma, peu
     importe. Cette attitude a toujours
     marché pour moi, et elle a régi ma vie.

       « Pourquoi mon départ forcé d’Apple
     fut salutaire »

       Ma deuxième histoire concerne la
     passion et l’échec. J’ai eu la chance
     d’aimer très tôt ce que je faisais.

       J’avais 20 ans lorsque Woz [Steve
     Wozniak, le co-fondateur d’Apple
     N.D.L.R.] et moi avons créé Apple dans
     le garage de mes parents. Nous avons
     ensuite travaillé dur et, 10 ans plus
     tard, Apple était une société de plus de
     4 000 employés dont le chiffre
     d’affaires atteignait 2 milliards de
     dollars. Nous venions de lancer un an
     plus tôt notre plus belle création, le
     Macintosh, et je venais d’avoir 30 ans.

       C’est alors que je fus viré.

       Comment peut-on vous virer d’une
     société que vous avez créée ? C’est bien
     simple, Apple ayant pris de
     l’importance, nous avons engagé
     quelqu’un qui me semblait avoir les
     compétences nécessaires pour diriger
     l’entreprise à mes côtés et, pendant la
     première année, tout se passa bien.

       Puis nos visions ont divergé, et nous
     nous sommes brouillés. Le conseil
     d’administration s’est rangé de son
     côté. C’est ainsi qu’à 30 ans je me suis
     retrouvé sur le pavé. Viré avec perte et
     fracas. La raison d’être de ma vie
     n’existait plus. J’étais en miettes.

       Je restais plusieurs mois sans savoir
     quoi faire. J’avais l’impression d’avoir
     trahi la génération qui m’avait précédé
     – d’avoir laissé tomber le témoin au
     moment où on me le passait. C’était un
     échec public, et je songeais même à fuir
     la Silicon Valley.

       Puis j’ai peu à peu compris une chose
     – j’aimais toujours ce que je faisais.
     Ce qui m’était arrivé chez Apple n’y
     changeait rien. J’avais été éconduit,
     mais j’étais toujours amoureux. J’ai
     alors décidé de repartir de zéro.

       Je ne m’en suis pas rendu compte tout
     de suite, mais mon départ forcé d’Apple
     fut salutaire. Le poids du succès fit
     place à la légèreté du débutant, à une
     vision moins assurée des choses. Une
     liberté grâce à laquelle je connus l’une
     des périodes les plus créatives de ma
     vie.

       Pendant les 5 années qui suivirent,
     j’ai créé une société appelée NeXT et
     une autre appelée Pixar, et je suis
     tombé amoureux d’une femme
     exceptionnelle qui est devenue mon
     épouse.

       Pixar, qui allait bientôt produire le
     premier film d’animation en trois
     dimensions, Toy Story , est aujourd’hui
     la première entreprise mondiale
     utilisant cette technique. Par un
     remarquable concours de circonstances,
     Apple a acheté NeXT, je suis retourné
     chez Apple, et la technologie que nous
     avions développée chez NeXT est
     aujourd’hui la clé de la renaissance
     d’Apple.

       Et Laurene et moi avons fondé une
     famille merveilleuse.

       Tout cela ne serait pas arrivé si je
     n’avais pas été viré d’Apple.

       La potion fut horriblement amère, mais
     je suppose que le patient en avait
     besoin.

       Parfois, la vie vous flanque un bon
     coup sur la tête. Ne vous laissez pas
     abattre. Je suis convaincu que c’est mon
     amour pour ce que je faisais qui m’a
     permis de continuer.

       Il faut savoir découvrir ce que l’on
     aime et qui l’on aime. Le travail occupe
     une grande partie de l’existence, et la
     seule manière d’être pleinement
     satisfait est d’apprécier ce que l’on
     fait.

       Sinon, continuez à chercher. Ne
     baissez pas les bras. C’est comme en
     amour, vous saurez quand vous aurez
     trouvé. Et toute relation réussie
     s’améliore avec le temps. Alors,
     continuez à chercher jusqu’à ce que vous
     trouviez.

       « Pourquoi la mort est la meilleure
     chose de la vie »

       Ma troisième histoire concerne la
     mort. A l’âge de 17 ans, j’ai lu une
     citation qui disait à peu près ceci :

       « Si vous vivez chaque jour comme s’il
     était le dernier, vous finirez un jour
     par avoir raison. »

       Elle m’est restée en mémoire et,
     depuis, pendant les 33 années écoulées,
     je me suis regardé dans la glace le
     matin en me disant :

       « Si aujourd’hui était le dernier jour
     de ma vie, est-ce que j’aimerais faire
     ce que je vais faire tout à l’heure ? »

       Et si la réponse est non pendant
     plusieurs jours à la file, je sais que
     j’ai besoin de changement.

       Avoir en tête que je peux mourir
     bientôt est ce que j’ai découvert de
     plus efficace pour m’aider à prendre des
     décisions importantes. Parce que presque
     tout – tout ce que l’on attend de
     l’extérieur, nos vanités et nos fiertés,
     nos peurs de l’échec – s’efface devant
     la mort, ne laissant que l’essentiel.

       Se souvenir que la mort viendra un
     jour est la meilleure façon d’éviter le
     piège qui consiste à croire que l’on a
     quelque chose à perdre. On est déjà nu.
     Il n’y a aucune raison de ne pas suivre
     son coeur.

       Il y a un an environ, on découvrait
     que j’avais un cancer. A 7 heures du
     matin, le scanner montrait que j’étais
     atteint d’une tumeur au pancréas. Je ne
     savais même pas ce qu’était le pancréas.

       Les médecins m’annoncèrent que c’était
     un cancer probablement incurable, et que
     j’en avais au maximum pour six mois. Mon
     docteur me conseilla de rentrer chez moi
     et de mettre mes affaires en ordre, ce
     qui signifie :

       « Préparez-vous à mourir. »

       Ce qui signifie dire à ses enfants en
     quelques mois tout ce que vous pensiez
     leur dire pendant les 10 prochaines
     années. Ce qui signifie essayer de
     faciliter les choses pour votre famille.
     En bref, faire vos adieux.

       J’ai vécu avec ce diagnostic pendant
     toute la journée. Plus tard dans la
     soirée, on m’a fait une biopsie,
     introduit un endoscope dans le pancréas
     en passant par l’estomac et l’intestin.
     J’étais inconscient, mais ma femme, qui
     était présente, m’a raconté qu’en
     examinant le prélèvement au microscope,
     les médecins se sont mis à pleurer, car
     j’avais une forme très rare de cancer du
     pancréas, guérissable par la chirurgie.
     On m’a opéré et je vais bien.

       Ce fut mon seul contact avec la mort,
     et j’espère qu’il le restera pendant
     encore quelques dizaines d’années.

       Après cette expérience, je peux vous
     le dire avec plus de certitude que
     lorsque la mort n’était pour moi qu’un
     concept purement intellectuel : personne
     ne désire mourir.

       Même ceux qui veulent aller au ciel
     n’ont pas envie de mourir pour y
     parvenir. Pourtant, la mort est un
     destin que nous partageons tous.
     Personne n’y a jamais échappé. Et c’est
     bien ainsi, car la mort est probablement
     ce que la vie a inventé de mieux.

       C’est le facteur de changement de la
     vie. Elle nous débarrasse de l’ancien
     pour faire place au neuf. En ce moment,
     vous représentez ce qui est neuf, mais
     un jour vous deviendrez progressivement
     l’ancien, et vous laisserez la place aux
     autres. Désolé d’être aussi dramatique,
     mais c’est la vérité.

       Votre temps est limité, ne le gâchez
     pas en menant une existence qui n’est
     pas la vôtre.

       Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui
     obligent à vivre en obéissant à la
     pensée d’autrui. Ne laissez pas le
     brouhaha extérieur étouffer votre voix
     intérieure.

       Ayez le courage de suivre votre coeur
     et votre intuition. L’un et l’autre
     savent ce que vous voulez réellement
     devenir. Le reste est secondaire.

       Dans ma jeunesse, il existait une
     extraordinaire publication The Whole
     Earth Catalog, l’une des bibles de ma
     génération.

       Elle avait été fondée par un certain
     Stewart Brand, non loin d’ici, à Menlo
     Park, et il l’avait marquée de sa veine
     poétique. C’était à la fin des années
     1960, avant les ordinateurs et l’édition
     électronique, et elle était réalisée
     entièrement avec des machines à écrire,
     des paires de ciseaux et des appareils
     Polaroid.

       C’était une sorte de Google en livre
     de poche, 35 ans avant la création de
     Google. Un ouvrage idéaliste, débordant
     de recettes formidables et d’idées
     épatantes.

       Stewart et son équipe ont publié
     plusieurs fascicules de The Whole Earth
     Catalog . Quand ils eurent épuisé la
     formule, ils sortirent un dernier
     numéro.

       C’était au milieu des années 1970, et
     j’avais votre âge.

       La quatrième de couverture montrait la
     photo d’une route de campagne prise au
     petit matin, le genre de route sur
     laquelle vous pourriez faire de
     l’auto-stop si vous avez l’esprit
     d’aventure.

       Dessous, on lisait :

       « Soyez insatiables. Soyez fous. »

      C’était leur message d’adieu. Soyez
     insatiables. Soyez fous.

      C’est le voeu que j’ai toujours formé
     pour moi. Et aujourd’hui, au moment où
     vous recevez votre diplôme qui marque le
     début d’une nouvelle vie, c’est ce que
     je vous souhaite.

       Soyez insatiables. Soyez fous.

       Merci à tous.»

     Steve Jobs 1955-2011