Le Tibet et l’Amour !
“Un seul être vous manque et tout est dépeuplé” disait Lamartine. Le souci des êtres ne vient pas de la multitude, mais de l’isolement. Lorsque l’on a identifié ce problème nous recherchons… L’amour, l’autre ! Cela peut être l’amour d’un homme ou d’une femme. L’amour d’un ami, d’un parent, d’un proche, comme d’un citoyen banal. L’être humain à besoin de l’autre pour se reconnaître lui même. Ainsi va la vie. L’être humain recherche toujours la présence d’un autre être humain, sauf dans des cas extrêmes, comme le besoin de solitude. Mais celui ci est très rarement prolongé. Il existe des villages isolés en des lieux reculés que ce soit au Québec, en Afrique, en Mongolie ou encore au Tibet ou les gens se rencontrent et fêtent ensembles des traditions qu’ils ont en commun. Un être seul parmi le monde devient fou. Or nous rencontrons de plus en plus de gens seuls qui se réfugient sur Internet pour rechercher la présence de l’autre. Cet amour ou cette chaleur humaine qui lui fait défaut dans sa vie de tous les jours malgré son travail, sa famille. Nous avons tous besoin d’être reconnu pour ce que nous sommes et au fond de nous même sommeille sans cesse un petit enfant solitaire qui a besoin du réconfort et de la chaleur de l’autre pour exister vraiment. Personne ne peut nier cette réalité. Or dans une société comme la notre ou la vitesse, le stress et la compétitivité sont le quotidien de la majorité d’entre nous. C’est celà même qui nous isole et nous coupe de nous mêmes, et de ce fait des autres. Pourquoi : Parce que pour survivre nous sommes obligés de nous couper des autres pour vendre, faire des affaires, du chiffre. C’est un combat quotidien nécessaire pour gagner notre vie. Si nous ne le faisons pas il ne faut pas attendre longtemps pour être rattrapé à court, moyen ou long terme par le système. Est-ce bien, est-ce moins bien qu’ailleurs, ce n’est pas à moi de le dire. Par contre nous n’avons jamais vu autant de gens malheureux et qui le cachent… A force de le cacher, par incompréhension, ignorance parfois, les gens finissent par se durcir et se faire une raison. Une fois que ce processus a été enclenché, c’est très, très dur de déverrouiller les barrières intérieures que chacun se met volontairement pour ne plus souffrir. Le souci, c’est que très peu de monde le comprend !
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