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Les 40 ans d’Auroville

Cultiver sa différence

Le matin au réveil lorsque je me regarde dans la glace, je suis bien obligé de me rendre à l’évidence. Je n’ai pas la zizouille à Roco, la beauté de Carla (Qui fait bientôt son entrée au musée Grévin) et la célébrité de Nico. Je suis donc bel et bien mal barré pour faire la couverture des magazines people. Mais je m’aime comme je suis. Et, comme l’amour, ça s’entretient faut bien trouver un truc pour cultiver sa différence. En ce qui me concerne, j’ai trouvé Internet. Et vous… C’est quoi votre truc ?

Non sans dec, vous croyez sincèrement que vous êtes quelqu’un au même titre que moi d’ailleurs ? Et si je vous disais que OUI, ça vous en boucherez un coin non… ? La différence fait partie de la vie. Chaque vie humaine fait partie d’un programme. Que l’on appelle généralement : « programme d’incarnation ». Ce qui veut dire qu’à notre naissance, il nous est attribué à tous une fonction, ou dit autrement, une mission de vie. Le souci c’est que pour 99 % des cas les gens n’en sont pas conscients. Ils ne connaissent pas cette vérité, ils ne peuvent donc pas l’incorporer dans leurs réalités, ce qui les conditionne et les empêche de comprendre leurs différences. C’est ce qui les conduit à reproduire et donc par extension à baisser les bras face à la nécessité pour chacun de cultiver sa différence…

Demain nos enfants nous accuserons !

Le monde est divisé en deux

Depuis un certain temps, nous observons une certaine forme d’accélération du temps. Les êtres humains sont de plus en plus divisés sur des sujets comme le 11 septembre 2001, la politique en France, l’écroulement de la finance internationale puis la réinjection de liquidités par le gouvernement us pour éviter la catastrophe. Et sur ce XXIème siècle qui a beaucoup de mal à être spirituel… Qu’allons nous laisser à nos enfants, quelles valeurs vont-ils retenir de nous ? Vont-ils garder des images de paix ou au contraire, à notre sujet des souvenirs d’instigateurs de guerres et de conflits en tout genres ?

Le Silence origine du tout

Einstein avait pour habitude de se plonger dans sa baignoire pour trouver des idées, St Exupéry aimait le désert la solitude et le calme. Bouddha et les grands maîtres ont tous plus ou moins médité et pratiqué en compagnie du silence. Nous pouvons poursuivre longtemps ainsi et quels que soient les domaines de prédilection. L’art, la musique, la peinture, les grandes inventions de l’homme etc. Tout cela est la résultante du silence. Le silence est à l’origine du plein (ce que l’on voit, que l’on entend que l’on sent, touche, ou goûte), prend sa source au sein du vide. Inutile donc de dire que l’origine de la pensée, donc par extension de notre évolution passe en grande partie par la compréhension de son mystère.

Aujourd’hui le bruit est omniprésent dans nos vies. À un point tel qu’il en devient assourdissant. Notre monde moderne est une source de bruits sans fin et s’accompagne toujours d’un bourdonnement d’énergie provenant de gens incapables de rester tranquille. Toujours à courir dans tous les sens, à parler pour ne rien dire, à gesticuler dans le vide et ce sont eux, les premiers qui cherchent à nous imposer la vérité, leurs vérités ! Or ce sont ces personnes qu’il faut fuir, non soi, si l’on veut s’en sortir dans la vie et ne pas reproduire. Ces gens-là sont présents partout, au travail, dans les transports, les bistrots, en fait là où il y a du monde. Ils aiment généralement se retrouver dans le bruit, là ou il y a abrutissement, toujours en présence de beaucoup de monde… Plus il y en a, mieux c’est encore pour eux…

De l’origine de la pensée à la concrétisation de notre avenir

Lorsque nous sommes en face de notre feuille blanche et que nous pensons, au départ nous avons une idée. Puis au cours de l’élaboration du texte, de nouvelles bribes d’idées apparaissent que nous n’avions pas eut auparavant, ces mêmes idées s’enrichissent de ce fait naturellement, se transformant sans cesse pour en arriver par la suite au résultat final. Ce qui est valable pour un texte, l’est aussi pour une œuvre d’art, que ce soit un tableau, une sculpture, un plat cuisiné, la construction d’un édifice, du prototype d’une machine etc.

Mais ce qui est fou, c’est que cette vérité est aussi vrai pour notre vie. Au départ nous avons une idée d’avenir, ainsi nous agissons, puis ensuite, nous faisons des rencontres et, du fait de ces mêmes rencontres, notre avenir se transforme aussitôt en bien ou en mal. Tout dépend de la qualité et de la sincérité de nos rencontres. Il n’est pas marqué sur le visage des gens qu’ils sont gentils ou méchants. Seul l’avenir et les expériences de vie peuvent nous aider à discerner. On ne peut pas se filler aux apparences… Car elles faussent notre champ d’action, ou dit autrement, le monde du tout possible. De la vision juste naît le discernement, le discernement contrôle la peur (ce qui est ou non juste pour soi), et c’est là, à cet instant bien précis de l’expérience que prend forme la CONSCIENCE.