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Bhopal 20 ans après…

1 novembre, 2007 (15:42) | Plus..., Politique | By: lespacearcenciel

Vingt ans après la catastrophe industrielle la plus meurtrière du 20e siècle, la justice n’a toujours pas été rendue. Il faut dire que cela s’est passé à Bhopal, une ville inconnue quelque part en Inde. Extrait de ce documentaire.

Édito de Nicolas Hulot

30 octobre, 2007 (20:56) | Politique | By: lespacearcenciel

Le Grenelle de l’Environnement est un succès. 

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Votre soutien au Pacte écologique a porté ses fruits. Merci à tous !

Une étape décisive du Grenelle de l’Environnement vient de s’achever. Elle s’est traduite par une mise en application du Pacte écologique, dans l’esprit comme sur le fond. L’écologie est enfin devenue le déterminant majeur de l’action publique.

Situation inédite en France, le processus mis en Å“uvre a permis la rencontre et le dialogue constructifs de tous les acteurs économiques, sociaux, politiques et environnementaux. De nombreuses mesures du Pacte ont été actées. Après quatre mois de travail et à l’issue de deux jours et demi de négociations, les conclusions du Grenelle de l’Environnement marquent ainsi un virage majeur de la politique française qui n’aurait pu avoir lieu sans l’engagement de la société civile et en particulier celui des 750.000 signataires du Pacte écologique. Lire la suite…

L’irradiation des aliments…

29 octobre, 2007 (20:58) | Plus... | By: lespacearcenciel

L’irradiation des aliments : un instrument méconnu de la mondialisation libérale

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L’irradiation des aliments (officiellement appelée « ionisation ») est un procédé utilisé pour décontaminer les denrées, ralentir le mûrissement, inhiber la germination et conférer une meilleure conservation (parfois seulement en apparence). Il consiste à soumettre les produits à un rayonnement gamma de très haute énergie (directement issu de Cobalt 60, ou plus rarement de Césium 137) ou à un faisceau d’électrons de très haute énergie. Il s’agit d’une technologie nucléaire mise en oeuvre dans des installations spécifiques.

Souvent présentée comme moins nocive que d’autres modes de conservation industriels, cette technologie permet surtout de contourner – au moins en partie – l’usage de produits chimiques (dont la toxicité est maintenant largement avérée et peu populaire) ; elle est plus souple d’utilisation que la surgélation (contraignante par le maintien de la chaîne du froid) et peut être appliquée à quasiment tous types de produits, y compris les produits frais, à l’inverse des traitements par la chaleur.

Elle permet ainsi un traitement de long terme de très nombreux produits, des déplacements sur longue distance et des stockages de longue durée. Ces avantages, ainsi que son efficacité multi-usages, en font une technologie particulièrement appropriée pour l’économie « moderne » mondialisée et pour le développement des échanges internationaux.

Une technologie à hauts risques

Si l’irradiation ne rend pas les produits alimentaires radioactifs, elle provoque une perte de vitamines et présente des risques de cancérogénèse et de mutagénèse dus à la prolifération de radicaux libres et de molécules nouvelles au sein de l’aliment irradié. Par ailleurs, l’irradiation peut être utilisée comme substitut à de bonnes méthodes sanitaires de production Ou encore, l’équilibre microbiologique de l’aliment irradié étant fragilisé, des agents pathogènes peuvent se développer plus rapidement et proliférer puisque leur « concurrents » ont été éliminés.

Sur le plan environnemental, on peut citer les risques liés au fonctionnement des installations (nucléaires) et au transport de matières nucléaires, et les dommages liés aux modes de production et de distribution industriels : pollutions et production de gaz à effet de serre (y compris par la multiplication des transports longs liés à la délocalisation des productions), atteinte à la biodiversité par la spécialisation des productions, destruction de milieux naturels.

Enfin, ce mode d’organisation de la production et des échanges agroalimentaires implique des risques socio-économiques. La délocalisation des productions vers des pays à bas coûts sont une menace pour l’emploi et l’économie locale. La spécialisation des productions dans l’agriculture conduit à l’extension de monocultures et de la culture intensive, qui, au-delà des conséquences environnementales qu’elles induisent, compromettent encore davantage la souveraineté alimentaire des peuples de la planète. La concentration des entreprises renforce les multinationales, dont le pouvoir économique, financier et politique constitue une menace réelle pour la démocratie. Lire la suite…

Ecofestival De Moisdon 21 et 22 Juillet dernier…

29 octobre, 2007 (00:38) | Plus... | By: lespacearcenciel


Les 21 & 22 juillet, (Mince, trop tard !) la maison autonome de Moisdon-la-Rivière fêtera ses 10 années d’autonomie.
La révolution ne s’est pas faite en un jour. Achat de la maison en 1976 pour « 40 000 francs » (6 100 euros). La conception de la maison autonome n’a rien à voir « avec un délire de baba cool », martèle M. Baronnet. La seule référence politique admise, c’est René Dumont, premier candidat écologiste à la présidentielle en 1974. En se mettant au vert, M. et Mme Baronnet ont expérimenté leurs idées à domicile. Avec leurs quatre enfants.
Première résolution : la chasse au gaspi. « La première source d’énergie, c’est celle que l’on ne dépense pas, affirme M. Baronnet. Traduction : une douche, « c’est 5 litres maximum ». Les robinets s’actionnent à coups de pédales, pour couper court à toute dilapidation. L’eau est guidée du toit vers deux citernes enterrées, 800 litres au total.
Pour conquérir son autonomie énergétique, la famille Baronnet a d’abord installé des photopiles tournantes (2 220 euros les 6 m2), complétées par un chauffe-eau solaire. Faute de solution dans le commerce – on était alors en 1997 -, M. Baronnet s’est ingénié à élaborer, avec un ami, un prototype d’éolienne. L’engin affiche une « petite puissance de 400 W. Des batteries permettent de stocker le surplus d’énergie produit. L’énergie est garantie sept mois de l’année par le solaire, deux mois par l’éolien. Le reste du temps, un poêle associé à un bouilleur fait l’affaire, nécessitant « l’achat de 400 euros de bois par an ». A l’arrivée, « on consomme dix fois moins d’eau et d’électricité que la moyenne des Français » et… la gratuité est totale. Prix de revient final de la maison : « Moins de 35 000 euros, sachant que je n’ai quasiment pas eu recours à des artisans », précise M. Baronnet.
Route de Louisfert F-44520, Moisdon-la-rivière Tél/Fax : 02 40 07 63 68
Baronnet(AT)
http://www.heol2.org/

La maison de Paille…

28 octobre, 2007 (15:26) | Plus... | By: lespacearcenciel

La maison écolo. Un type de construction alternative peu couteux et simple à réaliser… le tout en paille !

Grenelle, les choses sont en train de bouger – excellent !

25 octobre, 2007 (23:56) | Politique | By: lespacearcenciel

 

Grenelle de l’environnement : « un final en fanfare », c’est le titre de l’article sur Rue 89. Que dire de plus, excellent, soyons tout de même sur nos gardes, informons nous, ne nous laissons pas aller à l’attendrissement, gardons les yeux grand ouvert. Il ne nous reste plus qu’à patienter, en agissant aussi, à notre niveau pour faire en sorte que les choses avancent encore plus vite. Quoi qu’il en soit, lorsque c’est bien, il est aussi important de le reconnaître. Chapeau bas mesdames et messieurs les politiques. Je dirai donc juste : « Encore Bravo » et : A suivre…