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Libert̩ Pour le Tibet РTibet LIBRE !!!

9 mars, 2008 (00:00) | Politique | By: lespacearcenciel

Libert̩ Pour le Tibet РTibet LIBRE !!!

– Voir le site qui a organisé la Manif de Marseille…
– Ces gens se battent sans relache depuis des années pour un Tibet Libre –
:: (Résistance POSITIVE) ::
– Hommage donc, et Surtout : Respect ! –

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Le Doc des Enfants de Don Quichotte

16 février, 2008 (14:23) | Politique | By: lespacearcenciel

Le Doc des Enfants de Don Quichotte !

Un documentaire inédit et en exclusivité sur Dailymotion signé des Enfants de Don Quichotte. (Réalisation: JB et Augustin Legrand, Ronan Denecé) 71 minutes de résistance au présent. Le 26 octobre 2006, de simples citoyens se mobilisent pour fédérer les sans abris de Paris et défendre leurs droits.  Voici l’histoire de leur combat dont ce film se veut être un prolongement, une arme, un outil.

Véritable camp retranché, le canal saint martin fut pendant quelques mois l’expression d’une nouvelle forme de résistance. Lire la suite…

LE CHANT DES PARTISANS !

11 février, 2008 (02:21) | Plus... | By: lespacearcenciel

LE CHANT DES PARTISANS !

« Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre, et ne s’éteindra pas »

CHARLES DE GAULLE 18 Juin 1940


Les R̩quisitions de Marseille РExtrait du Film !

23 janvier, 2008 (11:19) | Politique | By: lespacearcenciel

РLes R̩quisitions de MarseilleExtrait du Film
De Sébastien Jousse et Luc Joulé
Ce billet fait suite à
celui ci et celui là Voir également l’Après débat

Le Conseil National de la Résistance avait élaboré un programme économique et social qui a marqué les années d’après-guerre. CFDT Magazine de janvier 2005, consacre une page au film documentaire de Sébastien Jousse et Luc Joulé Les Réquisitions de Marseille (mesure provisoire) qui raconte la manière dont Marseille a participé à la reconstruction.

Voici la présentation qu’en fait le Journal du CNRS :

29 août 1944. Au lendemain de la Libération de Marseille, au sortir des combats, les ouvriers relancent sans attendre les ateliers tandis que l’épuration met en fuite les patrons accusés de collaboration. Des usines « sans têtes » produisent à tout va, animées par le désir de relever la Nation. Et on créé, pour les diriger, des comités de gestion.

Nommé Commissaire régional de la République par de Gaulle, Raymond Aubrac, figure mythique de la résistance, va donner à quinze grandes entreprises marseillaises les moyens de perpétuer cet élan. Comment ? « En appliquant une mesure propre à l’état de guerre : la réquisition », explique Robert Mencherini, enseignant-chercheur à la Maison méditerranéenne des sciences de l’Homme d’Aix-en-Provence, qui a minutieusement étudié l’événement. « Dans le Sud de la France, nombreuses étaient les entreprises placées sous contrôle de l’État et gérées par un comité auquel participaient les ouvriers. Mais ce qui fait des réquisitions de Marseille une expérience unique, c’est que quinze mille ouvriers furent concernés et ce, pendant plus de trois ans. » Une organisation du travail inédite que le chercheur a mis en valeur dans un précieux documentaire.

Au cÅ“ur du film, les Aciéries du Nord : « leur directeur, nommé avec l’aval de la CGT et des ouvriers, était assisté d’un comité consultatif de gestion. Symbole démocratique, ce conseil était composé de représentants du personnel – un ingénieur, un technicien, un ouvrier – et de représentants des actionnaires. » Et tous s’en portent bien : les ouvriers, qui voient leur salaire et leur travail s’améliorer, augmentent spontanément les cadences. L’entreprise est largement bénéficiaire. On investit les bénéfices dans des logements sociaux, on construit un centre culturel, on crée les premiers CE, etc… Autant d’avancées souhaitées par le programme du Comité national de la résistance (CNR) qui prévoyait, entre autres, sécurité sociale et retraite pour tous. « Dans la mémoire collective, la Libération est synonyme de lutte contre l’occupant. Mais elle porte aussi en elle un profond élan de contestation sociale et politique », poursuit le chercheur.

Ce documentaire n’est pas seulement un hommage aux acteurs de cette époque, il interroge aussi le présent. Raymond Aubrac l’explique bien, « Alors qu’aujourd’hui on débat sur les privatisations, plus personne ne se souvient des raisons pour lesquelles les entreprises avaient été nationalisées. »

Et la fin de l’aventure est riche, elle aussi, d’enseignements. Comme le dit CFDT Magazine, l’idée des comités de gestion est loin de faire des émules à Paris. Certains patrons commencent à parler des « soviets de Marseille ». En 1947, alors que la guerre froide se dessine, le Conseil d’Etat annule les réquisitions. L’Etat, qui risque d’être condamné pour abus de pouvoir, reverse aux actionnaires la majeure partie des 600 millions de francs de bénéfice réalisés par les quinze entreprises.  » Le problème, c’est que nous avions fait la démonstration que ouvriers, cadres, ingénieurs et techniciens réunis pouvaient travailler ensemble sans barrières et mener une entreprise aussi bien que les patrons », confie albert Fabre à la caméra, ancien ouvrier des Aciéries aujourd’hui décédé. » Sources de cet article

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Raymond Aubrac – Entretien

22 janvier, 2008 (21:36) | Politique | By: lespacearcenciel

– Raymond Aubrac – Entretien –
Cette vidéo est un avant Goût d’une autre vidéo
qui va être posté demain ici même et faisant suite
à ce post

Entretien avec Raymond Aubrac, un des signataires de l’Appel des Résistants. Cet entretient figure sur le double DVD « Résistances » réalisé par le collectif : « alternatives images! ».

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Raymond Aubrac en Arles le samedi 19 janvier 2008 – « L’élan Vital nous Manque ! »

20 janvier, 2008 (21:49) | Politique | By: lespacearcenciel

Raymond Aubrac en Arles le samedi 19 janvier 2008 – « L’élan Vital nous Manque ! » –
L’ancien Héros de la Résistance était en Arles hier après-Midi
Un évènement Extrêmement Important (Dans le Cadre du Devoir de mémoire)
à voir  et à Re-VOIR
!

requisitions-de-marseille.jpg

Qui connaît l’aventure des quinze entreprises réquisitionnées de Marseille de 1944 à 1948 ? Ce n’est pourtant pas tous les jours que 15.000 ouvriers accèdent et participent à la gestion de leur entreprise et réalisent de surcroît d’importants bénéfices !

Accompagnés par l’historien Robert Mencherini, les derniers acteurs de cette aventure, dont Raymond Aubrac, à l’époque Commissaire régional de la République à Marseille, font revivre cet épisode inédit, en revenant sur les lieux même de leur travail. Dans le bouillonnement social et populaire de la Libération, ils ont inventé une forme de « gestion participative », un modèle démocratique de l’organisation du travail dans l’entreprise.

L‘Histoire aurait-elle oublié ce précédent bien embarrassant ? Le film questionne la mémoire de cette expérience sociale, née du programme du Conseil national de la Résistance préconisant l’instauration d’une « véritable démocratie économique et sociale » qui, 60 ans après, résonne encore singulièrement avec les débats contemporains sur la valeur du travail et la finalité de l’économie. Avant Film/Débat : Que reste t-il des acquis et de l’esprit de la résistance ? Animé par RAYMOND AUBRAC, Ancien Commissaire de la République. Robert Mencherini, historien. Luc Joulé, Co-Réalisateur.

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raymond-aubrac-arles-13200.jpg« La différence entre la libération et la période actuelle ? Elle saute aux yeux. A l’époque, dans une période où il y avait une masse considérable d’élan vital, on allait re-construire le pays dans un délai très court. C’est probablement ce qui nous manque actuellement. L’élan Vital.  » Raymond Aubrac, ancien commissaire régional de la République, nommé à Marseille par le Conseil National de la Résistance et le Général De Gaulle, à livré hier (samedi 19 janvier 2008), à la maison de la vie associative, un témoignage inhabituel.

Pas de faits d’armes : il a surtout évoqué les réquisitions d’entreprises à la libération, une page oubliée de notre histoire. Attac Arles l’avait invité ainsi que l’Historien Robert Mencherini, auteur d’un livre sur le sujet, et Luc Joulé, co-réalisateur du documentaire « Les réquisitions de Marseille », qui a été projeté. Entre 1944 et 1948, Raymond Aubrac avait réquisitionné 15 entreprises marseillaises, soit 14 000 salariés, pour faire repartir l’outil productif. Cette expérience d’autogestion, tentée également à Lyon, Toulouse ou Montpellier, avait été interrompue par une loi. « Les réquisitions étaient une mesure normale, disait hier Mr Aubrac. C’est devenu un problème politique car la participation des salariés à la gestion de leur entreprise avait le tord de réussir !«  Au point de provoquer, dés octobre 1944, une demande du ministre des travaux publics de l’époque de cesser l’expérience ! Selon le résistant, les réquisitions « Touchent au problème de base de cette société : la propriété« . Depuis, « on a occulté le problème, on voulait que ça disparaisse de la mémoire collective« . En écho à son témoignage, Louis Guillot, un ancien des CMP, estimait que « c’est volontaire qu’ils fassent le black-out sur cette mémoire ouvrière… ».

En Savoir Plus : « La libération et les entreprises sous gestion ouvrière », de Robert Mencherini, édition. L’Armattan, 19. 85 € (Sources de cet article : Journal La Provence du dimanche 20 janvier 2008)

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